MISSION IMPOSSIBLE POUR LA RUPTURE !
Alors que le Premier Ministre désigné à la Conférence des Forces Vives de la Nation, Nicéphore SOGLO devrait former son premier gouvernement, chacun ou presque tous les cadres qu’il identifiait avaient des cadavres au placard…
Chacun d’entre eux ou presque, était mêlé, de loin ou de près à des dossiers de malversations.
Exaspéré, le Président SOGLO s’exclamait : Devrait -on couper la tête à tous les cadres de ce pays et travailler avec leurs cadavres ?!
Ce triste constat reste d’actualité, et le questionnement aussi.
De KEREKOU d’après la Conférence à Patrice TALON, en passant par Nicéphore SOGLO, les maux de la mauvaise gouvernance et de la corruption persistent, réfractaires et résistants à tous les protocoles, malgré la détermination des différents gouvernants.
Ce qui dérange profondément est que la pathologie loge souvent au cœur ou dans les cellules de l’appareil étatique.
Une fois encore, je me retrouve dans la regrettable obligation d’indexer certaines élites dont la perversité fait redouter toutes les ingénieries anti-corruption.
Mais avec qui travailler finalement !?
S’il n’y a aucune raison valable pour justifier la concussion et la prévarication au niveau des cadres, il faut reconnaître que la Rupture a omis par endroit, le relèvement des conditions de traitements spécifiques au profit de certains postes stratégiques , tel qu’il en a été fait pour une catégorie de magistrats.
Il apparaît que cette mission, cet engagement de combattre efficacement le mal corruption devient une mission impossible pour la Rupture…
Cependant, il est déjà heureux de constater qu’à l’unanimité, le fléau est stigmatisé et les auteurs vitriolés sur la place publique.
Cela pourrait être un début de guérison pour ces élites si elles avaient encore une conscience.
Distel AMOUSSOU.