Bénin : Michel Alokpo fait une demande à Talon, à la classe politique, aux magistrats et à la communauté chrétienne

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A travers un message titré «AU SECOURS, SAUVONS LE BÉNIN », relayé par la presse locale dans la soirée du vendredi 18 octobre 2024, le Révérend Pasteur Michel Alokpo adresse un message aux Béninois. Il invite chacun à jouer sa partition pour sauvegarder les acquis démocratiques en ces périodes de vives tensions, une période qui coïncide avec la fin de règne du président Patrice Talon et la tentative de coup d’État présumé contre le régime Talon. Le révérend pasteur se sert de la Parole de Dieu pour exhorter les chrétiens et la classe politique ainsi que magistrats. Il invite le Chef de l’État Patrice Talon à être « ouvert à un dialogue politique inclusif pour le pardon et la réconciliation du peuple béninois en usant de tout son pouvoir pour le vote d’une loi d’amnistie pour les détenus politiques ».

 

AU SECOURS, SAUVONS LE BENIN

La période des élections, et surtout celle de fin de règne, constitue des périodes à haut risque qui ne laissent personne indifférent.

À la veille du départ du feu général Mathieu KEREKOU, son gouvernement avait organisé un séminaire du 16 au 18 août 2005, dont le thème était : ‘‘Contribution des confessions religieuses pour des élections crédibles et paisibles au Bénin’’.

À l’issue de ce séminaire, l’une des principales recommandations était celle-ci : « …qu’une journée nationale de culte et de prière soit instituée où toutes les confessions religieuses, selon leurs propres réalités, invoquent Dieu pour la paix au Bénin.»

La situation socio-politique actuelle est d’autant plus sérieuse qu’il faut intercéder pour le gouvernement de Patrice Guillaume Athanase TALON, pour les députés de la 9ème législature, les membres de la Cour constitutionnelle et de la CENA, afin que chacun ait la crainte de Dieu pour remplir sa mission sans compromis pour l’intérêt supérieur de la Nation. Car dans 1 Timothée 2: 1-7, la Bible nous recommande de :

«1- J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes,

2 – pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.

3 – Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,

4 – qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

5 – Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,

6 – qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,

7 – et pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, -je dis la vérité, je ne mens pas, -chargé d’instruire les païens dans la foi et la vérité.»

La situation que traverse notre pays actuellement, avec cette histoire de supposé coup d’état déjoué qui sème la confusion dans l’esprit de nombreux Béninois, la solution n’est pas dans des marches de soutien à un homme. La classe politique et les religieux doivent laisser la justice faire son travail, car ces mouvements sont de nature à faire pression sur les magistrats en charge du dossier et ne confèrent pas à la justice son indépendance.

J’invite les magistrats en charge de cette affaire à ne pas se laisser impressionner par ces mouvements anti-démocratiques.

Selon Romains 13 : 4, «Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
5 Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.»

J’invite par ailleurs la communauté chrétienne (catholique, protestante, évangélique, céleste) et la communauté musulmane à intensifier la prière à l’endroit du Président de la République pour qu’il achève dans la paix son dernier mandat et qu’il soit ouvert à un dialogue politique inclusif pour le pardon et la réconciliation du peuple béninois en usant de tout son pouvoir pour le vote d’une loi d’amnistie pour les détenus politiques.

Pour les nombreuses réformes et réalisations accomplies par son Excellence Patrice Guillaume Athanase TALON, qu’une loi d’amnistie soit votée après ce dialogue national en vue de pérenniser la paix.

Que les 8 recommandations issues du colloque du 25 avril 2024 soient discutées et approuvées par l’ensemble des délégués à ce dialogue national. Le peuple Sénégalais nous en a donné un bel exemple.
Tous unis pour sauver le Bénin et sa démocratie.

Révérend Pasteur

ALOKPO Michel