L’un des épineux problèmes auxquels sont confrontés les processus électoraux au Bénin depuis 1991 est l’achat massif des consciences. Les différents rapports déposés par différentes missions d’observation des élections qui se sont déroulées chez nous depuis l’avènement du renouveau démocratique l’attestent à bien des égards.
La situation préoccupe au plus haut niveau Me Jacques Atchèffon Migan, Haut-Commissaire à la prévention de la corruption en République du Bénin. C’est pour apporter donc une solution à ce fléau qu’il envisage rencontrer sous peu les responsables des partis politiques et tous les acteurs engagés dans l’organisation des élections au Bénin. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre à l’issue de la visite de courtoisie qu’il a effectuée ce mardi 12 novembre 2024 chez le Président de la Cour suprême à Porto-Novo.
Avec le premier responsable de l’institution constitutionnellement reconnue pour statuer, entre autres, sur les contentieux des élections municipales et communales, Me Jacques Atchèffon Migan a abordé divers sujets au nombre desquels se trouve l’organisation des élections générales de 2026. Comment faire pour que ces élections se tiennent sans le moindre soupçon d’achat de conscience et de violation flagrante des lois sur la corruption ? C’est en effet cette préoccupation que le Haut-Commissaire à la prévention de la corruption en République du Bénin a partagée avec le Président Adossou.
Selon lui, les partis politiques et les organes chargés de l’organisation des élections avec qui il pense échanger sous peu, sont à même d’apporter la réponse qu’il faut à cette préoccupation. Pour Me Jacques Atchèffon Migan en effet, le défi est de taille. Les élections générales de 2026 doivent être la plus apaisée des élections organisées par notre pays depuis 1991. Et cela ne dépendra que de l’attitude des responsables des partis vis-à-vis de la loi.
El-Hadj A. A.