(«Le Bénin a fait jeudi dernier, un grand saut dans la paix», dit-il)
Face à la presse, jeudi 8 février 2024, le président de la République, Patrice Talon a abordé l’actualité nationale et internationale. Après cette sortie, Me Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale et ancien président de l’ex-parti Renouveau Démocratique (PDR), rompt le silence. Il a réagit samedi 10 février à l’occasion de la présentation de voeux de militants de sa «défunte famille» politique. Lire ses commentaires en intégralité.
Extrait des propos de Me Adrien Houngbédji ce samedi 10 février 2024
«…C’est avec beaucoup d’émotions que je prends la parole. Je n’ai pas préparé de discours parce que je suis entre les miens. Les choses que l’on conçoit librement se disent clairement et les mots pour le dire viennent aisément.
Mon cœur me dit ce matin de prononcer d’abord des mots de remerciement pour chacune et chacun d’entre vous. La famille que nous représentons est souvent dite d’une famille défunte dans certaines bouches, dans certaines langues. Mais par cette cérémonie organisée en quelques jours, vous avez démontré que la famille en question, même si on a quelques hésitations à dire son nom, est encore debout et vivante. C’est la période des vœux. Je vous remercie infiniment pour les vœux que vous avez bien voulu prononcer à mon endroit.
A mon tour, je vous présente mes vœux les plus chaleureux et les plus ardents de santé, de bonheur, de succès, de réussite et de paix ; paix à l’intérieur de vous-mêmes, paix dans vos famille et dans vos foyers. Je me rends compte combien c’est indispensable que la paix existe dans les foyers ; paix dans notre environnement et dans notre pays.
J’ai suivi l’interview du président de la République le jeudi dernier. Ce fut à mon sens, un saut qualitatif dans la paix pour notre pays. Le Bénin a fait jeudi dernier, un grand saut dans la paix. Faisons en sorte que cette paix dure. Faisons en sorte que cette paix nous conduise vers des lendemains meilleurs. Faisons en sorte que ce qu’il a dit se traduisent dans les réalités et dans les faits afin que la paix ne soit pas seulement la paix pour nous qui sommes ici, mais la paix pour tous nos concitoyens.
Tous ceux qui n’ont pas la paix, s’il plaît à Dieu, auront la paix cette année. Je forme les vœux de paix pour le Bénin, car s’il n’y a pas de paix, nous ne vivrons pas en paix. Nous sommes nous des artisans de paix. Tout le monde le sait. Nous devons continuer à être des artisans de paix pour le Bénin (…)
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Je forme des vœux de paix pour l’Afrique et en particulier pour cette Afrique francophone dont nous sommes membres. Je forme le vœu de paix en particulier pour un pays qui est cher à nos cœurs, un pays que nous aimons et que nous admirons. C’est le Sénégal. Je forme le vœu que le peuple sénégalais trouve dans la paix avec toutes ses composantes, l’inspiration nécessaire pour franchir le cap de difficultés qu’il est en train de traverser en ce moment.
Je forme des vœux de paix pour le Mali, pour le Burkina Faso, pour le Niger, pour la République Démocratique du Congo et pour tous les pays africains où la paix ne règne pas. Je ne sais pourquoi c’est nous les pays francophones qui n’arrivons pas à capter la paix. Je forme le vœu que cette année-ci nous permette d’avancer qualitativement dans la paix afin que l’idéal d’intégration, l’idéal d’unité africaine qui nous anime aille de l’avant malgré les péripéties actuelles que j’espère ne sont que des péripéties provisoires. Je disais tantôt que je constate que c’est toujours nous les pays francophones qui ne sommes pas au rendez-vous de la paix. Qui dit francophone dit la France. Je forme le vœu de paix pour la France.
Je forme les vœux que l’inspiration politique permette à la France d’occuper en Afrique le rang d’un pays qui de pays des droits de l’homme, le pays de la liberté, le pays de l’égalité et qui est donc un pays qui porte des valeurs. Je forme le vœu que cette inspiration anime désormais la France pour que dans la fraternité, dans l’égalité, dans la liberté, elle retrouve en Afrique une place qu’elle ne pourra pas perdre…»
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