La tension est montée d’un cran dans la commune de Bantè depuis l’annonce de la convocation du maire et de son attaché de cabinet à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. De nombreux cadres originaires de la localité de Bantè parmi lesquels Marcellin Laourou ont organisé dimanche 21 mars 2021, une messe d’action de grâce pour fumer le calumet de la paix.
Selon Marcellin Laourou, qui a repris pour la circonstance la formule de feu Monseigneur Isidore de Souza, « qu’aucun bain de sang ne coule et nous emporte dans ses flots ». C’est la caricature de Marcellin Laourou au sortir de cette messe qui a drainé la foule des fils et filles de Bantè.
Avant Marcellin Laourou, au cours de l’homélie, le Père célébrant a appelé les uns et les autres à fumer le calumet de paix. Il les invite à se démarquer de toutes les considérations politiques pour cultiver la paix et la cohésion nationale. Tous les cadres qui se sont succédé sont allés dans le même sens pour appeler à la paix. A la fin du culte, une quête spéciale a été collecté pour construire l’église et assurer les œuvres de la paroisse contrairement à certaines rumeurs qui parlent d’achat d’un billet pour permettre à un fils de la localité de rentrer au bercail.
Marcellin Laourou n’a cessé de marteler que la politique est un jeu flou et les acteurs finissent toujours par se revoir et se pardonner les grimaces faites devant le peuple. Cultivons la paix pour des lendemains qui chantent et qui nous réconcilient, a laissé entendre Marcellin Laourou très confiant du sens de paix véhiculé dans la localité qui l’a vu naître et faire ses premiers pas.
Marcellin Laourou, qu’on ne présente plus, est inspecteur des douanes et secrétaire général du Syndicat des douanes du Bénin (Sydob). Il est le chef service d’intervention rapide Atlantique/Littoral (SIRAL) et point focal de l’organisation mondiale des douanes (OMD) au Bénin. Homme de probité, il a déjoué en 2019 une tentative de corruption d’une société chinoise dans un dossier de vol de gas-oil qui a coûté une peine de deux ans fermes à deux responsables chinois ainsi qu’un collaborateur béninois.
Adrien HOUNVENOU.
