(994.602 voix, 39,97% et 820 sièges sur le plan national)
C’est dans un climat de paix et de convivialité que les Béninois en âge de voter étaient aux urnes ce dimanche 17 mai 2020 pour élire leurs représentants au plan communal ou municipal. Quatre jours après ce rendez-vous électoral d’envergure, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a livré les résultats définitifs. L’Union progressiste (UP) garde sa position de parti leader sur l’échiquier politique national.
Le verdict des communales 2020 est tombé. Le « Baobab vert sur fond jaune » garde alors son ombrage sur la forêt politique du Bénin. En d’autres termes, l’UP, comme aux législatives du 28 avril 2019 vient de réitérer l’exploit d’il y a un an aux yeux du monde. Il garde son hégémonie sur les autres formations politiques du Bénin. Avec 994.602 voix obtenues pour 820 sièges gagnés, soient 39,97% des suffrages exprimés, le parti dirigé par Bruno Amoussou garde la flamme allumée. Il demeure pour ainsi dire l’unique drapeau qui flotte au dessus des territoires politiques du pays.
Devant les autres formations politiques à savoir le Bloc républicain (BR), la Force cauri pour un Bénin émergent (Fcbe), le Parti du renouveau démocratique (Prd) et l’Union démocratique pour le développement du Bénin (UDBN) ; l’Union Progressiste ne compte pas baisser la garde. Au contraire, cette grande formation politique semble avoir de très grandes ambitions. En témoigne ses résultats qui viennent consolider à nouveau sa place de leader dans le landernau politique béninois.
En effet, tout ceci, le parti le doit d’abord à la réforme du système partisan et à ses vaillants et intrépides militants et sympathisants du Nord au Sud ; de l’Est à l’Ouest en passant par le centre du pays. Il est désormais clair que l’Union progressiste entend maintenir ce cap en allant à la conquête du reste des cinq (5) millions deux (200) mille électeurs du Bénin. Aussi, faut-il le souligner, ces résultats sont à l’actif des ainés du parti qui ont su apporter leurs expériences à la jeune génération. Avec tant d’années d’expériences politiques, les têtes de pont de l’UP ont su imprimer leur marque tout au long de ce processus électoral.
Les yeux sont désormais tournés vers l’étape suivante : celle de l’élection des maires et de ses adjoints qui seront appelés à diriger chacune des soixante dix-sept (77) communes du pays. Et pour cela, les nuages semblent dissiper le chemin de l’UP. Le terrain est dégagé pour permettre aux leaders expérimentés de l’UP de savoir où mettre les pions pour gagner davantage le jeu politique.
Roméo Romulus TOSSOU