Plusieurs personnalités politiques tunisiennes, dont l’islamiste incarcéré Rached Ghannouchi et un ancien chef de gouvernement, ainsi que des journalistes ont été condamnées mercredi à de lourdes peines de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », ont indiqué des avocats à l’AFP.
Ghannouchi a écopé de 22 ans et l’ancien Premier ministre Hichem Mechichi à 35 ans de prison, tandis que la journaliste Chadha Hadj Mbarek a été condamnée à cinq ans de prison, ont affirmé deux avocats.
l’Agence nationale anti-corruption (EFCC) avait estimé que l’implication de nombreux étrangers dans cette affaire « remet en cause l’idée que les fraudeurs sont uniquement des Nigérians » – au contraire, ceux-ci seraient aussi exploités par des réseaux internationaux spécialisés dans la fraude en ligne.
Plusieurs audiences sont prévues au cours des mois de février et mars dans cette affaire.