Ukraine-Russie : L’Otan affirme que le nouveau missile russe ne changera pas le cours de la guerre

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Après le lancement d’un nouveau missile balistique expérimental russe contre l’Ukraine, l’Otan a réaffirmé son soutien à l’Ukraine et a assuré que ces missiles ne changeraient pas le cours de la guerre

Près d’une cinquantaine d’habitants de la région russe de Koursk, en partie occupée par les troupes ukrainiennes, ont pu rentrer en Russie après de rares négociations avec l’Ukraine, a annoncé vendredi Moscou.

« Aujourd’hui, 46 habitants de la région de Koursk sont rentrés en Russie depuis l’Ukraine après des négociations avec la partie ukrainienne », a annoncé sur Telegram la médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova.

Selon elle, ces personnes, parmi lesquelles 12 enfants, avaient été emmenées par les troupes de Kiev au début de leur offensive dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, en août dernier.

L’Ukraine n’a pas réagi pour l’heure à cette annonce, ni expliqué pourquoi ces civils avaient été déplacés.

Sur Telegram, le gouverneur de la région russe de Koursk, Sergueï Smirnov, a expliqué que leur retour en Russie avait eu lieu via le Bélarus.

Selon lui, ces 46 habitants vivaient dans le district de Soudja, la principale ville conquise par l’armée ukrainienne dans la région de Koursk.

Seule coopération et de communication entre les deux camps

Ce retour est le résultat de « longues » et « laborieuses » négociations avec Kiev, d’après le gouverneur Smirnov.

Les discussions sur le retour de civils et l’échange de prisonniers de guerre ou de corps de soldats tués sont les seuls exemples de coopération et de communication entre les deux camps.

L’Ukraine réclame le retour de près de 20 000 mineurs « déportés ou déplacés de force » en Russie depuis le début de son assaut le 24 février 2022, un chiffre que nombre d’observateurs jugent sous-estimé.

Ces accusations ont été rejetées à plusieurs reprises par les autorités russes, qui assurent protéger les enfants des combats et disent être prêtes à remettre les enfants à leurs proches en Ukraine si ceux-ci en font la demande.

Plusieurs retours d’enfants depuis la Russie ont été organisés depuis plus de deux ans.