Face à Patrice Talon qui va probablement se représenter pour un second mandat, l’opposition s’organise. Trois partis politiques et un mouvement se mettent ensemble. Sans deux autres poids lourds.
Ce Front anti-Talon nait à moins de 90 jours du scrutin de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Première remarque, il manque pour l’instant deux poids lourds au sein du nouveau front anti-Talon qui ne réunit pas encore toute l’opposition. Il manque en effet pour l’instant l‘Union sociale libérale de Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir de Candide Azanaï.
Pour l’instant donc, les Démocrates de Eric Houndété et Boni Yayi, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé et la Grande solidarité républicaine (GSR) de Antoine Guédou sont les partis politiques qui composent le front anti-Talon mis en place mercredi, auxquels s’est associé un mouvement, celui du constitutionnaliste Joël Aivo. Baptisée le Front pour la restauration de la démocratie, cette alliance une cause commune : obtenir l’alternance au pouvoir. Il réclame un scrutin ouvert et transparent. « Nous avons choisi de ne pas abandonner le pays, explique Joël AIVO. Nous avons dit que ce pays ne sera soumis à aucune dictature et que personne ne sera plus fort que son peuple pour soumettre le pays à ce qu’il n’a pas choisi. Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui. »,explique-t-il. Et pour le premier président du Front, Valentin Houdé qui a lu la déclaration de naissance, le Front exige les préalables suivants : « l’application immédiate des arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme demandant le maintien de la Constitution du 11 décembre 1990, l’organisation d’un dialogue inclusif et l’abrogation des lois liberticides. »
A.C.C.
