Au Bénin, la direction des transports terrestres et aériens a suspendu l’opérateur VTC (voitures de transports avec chauffeur) Yango et donné un délai à un autre, Gozem, de se mettre à jour. Yango opérait sans autorisation selon les autorités béninoises. Il s’agit des voitures qu’on commande avec chauffeur via une application.
C’est la presse et les réseaux sociaux qui ont alerté les clients de ces deux opérateurs qui comptent à Cotonou de nombreux passagers. La « suspension est immédiate » pour Yango, ordonne la Direction des transports terrestres, ce qui vaut l’immobilisation de tous ses véhicules. Les manquements imputés à Yango sont nombreux : « Yango n’est connu de personne, ses dirigeants également, même leurs conducteurs ignorent tout de leurs responsables, ils n’ont pas de siège », souligne le directeur, Jacques Ayadji.
« Nous ne sommes pas contre l’activité »
Les autorités attendent que Yango accomplisse les formalités en vigueur ; « nous ne sommes pas contre l’activité » souligne Jacques Ayadji qui conclut : « Qu’ils le fassent pour la sécurité des passagers ».
Il est demandé au second opérateur Gozem une régularisation dans un délai de deux mois. C’est parce qu’il dispose d’un siège connu qu’il échappe à la suspension immédiate. Si la suspension est respectée, pour les passagers, il restera le choix entre la flotte Bénin taxi appartenant à l’État, les bus de transports en commun – pas toujours confortables – et les taxis motos.