Célébration de l'édition 2025 de la JIF à Porto-Novo : L’Ong EndoEspoir sensibilise plus de 200 artisanes sur l’endométriose

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C’est à la maison des jeunes de Djègan-Kpèvi de Porto-Novo que l’Ong EndoEspoir, avec le partenariat de la fondation GB€HUNU, a convié les artisanes pour célébrer l’édition 2025 de la Journée internationale de la femme (JIF) autour d’une séance de sensibilisation sur l’endométriose. Pour la circonstance, Innocentia ALLADAGBÈ, Présidente de l’ONG EndoEspoir, était entourée de Charlemagne YANKOTY, maire de Porto-Novo et de Françoise LALY, Présidente de la Confédération nationale des artisans professionnels du Bénin.

 

Plus de 200 artisanes ont répondu à l’appel de l’Ong EndoEspoir pour cette journée dont le thème retenu par les Nations Unies pour 2025 est : « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Ce fut des moments de partage et surtout de causerie riche sur les symptômes, l’observance des règles, le traitement et la prise en charge de l’endométriose.  Trois allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture. 

D’entrée de jeu, Françoise LALY a pris la parole pour dire toute sa joie de voir nombreuses les artisanes à cette séance qui informe sur l’endométriose. Dans son développement, elle est revenue sur les enjeux face à l’endométriose notamment la sensibilisation aux fins d’identifier les symptômes, l’encouragement d’un diagnostic précoce, le plaidoyer pour un meilleur accès aux soins sans oublier l’accompagnement des femmes atteintes. Par la suite, elle a pris l’engagement au nom de la Confédération à faire de ces enjeux cités plus haut, une priorité. Pour ce faire, il y aura comme perspectives selon Françoise LALY, le renforcement des actions de sensibilisation de la Confédération, la collaboration avec les structures de santé et l’encouragement des initiatives permettant aux femmes artisanes de concilier leur santé et leur activité professionnelle. Aux artisanes, elle leur a dit courage avant de lancer aux partenaires un message fort :« Engageons-nous ensemble pour une meilleure prise en charge de cette maladie, car une femme en bonne santé, c’est une société plus forte et plus prospère.»

 

L’endriometriose, une maladie silencieuse 

Dans son adresse à la suite de la présidente des artisans, Innocentia ALLADAGBÈ a planté le décor en laissant entendre: «…Aujourd’hui, nous sommes réunis pour parler d’un combat souvent silencieux, mais qui touche de nombreuses femmes : l’endométriose.». 

Après cette parenthèse, elle a levé un coin de voile sur l’endométriose. 

« L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix et qui peut causer de fortes douleurs, des troubles de la fertilité et un impact considérable sur la qualité de vie. Pourtant, elle reste mal connue, souvent diagnostiquée tardivement, laissant de nombreuses femmes souffrir en silence.», a-t-elle  indiqué. Aux femmes artisanes, elle leur a conseillé : «…En tant que femmes artisanes, vous êtes des actrices essentielles de notre économie, des piliers de vos familles et de la société. Votre engagement au quotidien force l’admiration. Mais pour pouvoir continuer à bâtir, à créer, à nourrir vos familles et à faire prospérer vos activités, vous devez aussi prendre soin de votre santé.»

Pour informer sur les raisons qui sous-tendent l’organisation de cette séance, Innocentia ALLADAGBÈ a déclaré : «Aujourd’hui, à travers cette séance de sensibilisation, nous voulons briser le silence et vous donner les outils nécessaires pour reconnaître les symptômes de l’endométriose, comprendre son impact et surtout, savoir où et comment chercher de l’aide.». 

Pour finir, elle a rassuré les artisanes du soutien de l’Ong EndoEspoir avant de leur lancer un appel. 

«EndoEspoir est là pour vous accompagner, vous informer et vous soutenir dans ce combat. Nous vous encourageons à oser en parler, à consulter et à exiger une meilleure prise en charge. Votre santé n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental. Ensemble, faisons entendre notre voix, exigeons plus de reconnaissance et de soutien pour que plus aucune femme ne soit laissée seule face à la douleur », a-t-elle conclu.

 

Enfin, Charlemagne YANKOTY, maire de Porto-Novo a bouclé la boucle des interventions en souhaitant de bons et fructueux échanges aux artisanes et en les invitant surtout à partager autour d’elles la bonne et utile information. 

 

Il faut noter que la sensibilisation a comblé les attentes grâce à Solange MEYIGBENAN, sagefemme au Centre national hospitalier universitaire (CNHU-HKM) qui a entretenu les artisanes pendant plus de deux heures.