Avant et après le dépôt des dossiers de candidature à la Cena, Lionel Zinsou fait parler de lui sur toute l’étendue du territoire national. De mémoire d’hommes, c’est la toute première fois dans l’histoire politique du Bénin démocratique qu’un candidat fait autant l’unanimité autour de sa candidature, avant le premier tour. Lionel Zinsou incarne selon plusieurs observateurs « le symbole de l’unité nationale ».
La conférence des forces vives de la nation qui a abouti à une plus grande union des filles et fils du Bénin a prôné l’unité nationale. Cette unité tant recherchée a tôt fait face à des dissensions à n’en pas finir. Elle pourrait être consolidée en 2016 avec l’avènement d’un homme : Lionel Zinsou.
En effet, avec Lionel Zinsou, le Bénin pourrait avoir un type nouveau de gouvernance basé sur les valeurs culturelles. Il n’est point besoin de rappeler la fondation que Lionel Zinsou a mis en place depuis plus de 10 ans au Bénin et que dirige avec brio sa fille.
Deux raisons fondamentales font du choix de Lionel Zinsou un choix qui consolide l’unité nationale, explique des experts et observateurs de la chose politique au Bénin. Suivez mon regard.
Primo, quand on observe l’échiquier national, la géo politisation de la société se base sur la proximité et plus précisément une tendance ethnocentrique, sans que cela ne crée, du moins pas encore un problème, voir un conflit national.
On ne le dira jamais assez, tout ce qui est division ethnique est une bombe à retardement. Le cas du Rwanda est un exemple patent. Chaque région a une ethnie dominante et chaque ethnie se mobilise autour de ses fils qui s’organisent politiquement. En clair, ce sont des partis régionaux, des partis ethniques. Point n’est besoin de citer d’exemples.
Aujourd’hui le constat est que le soutien à Lionel Zinsou a dépassé ce clivage et a porté haut la valeur sociale qu’est la vertu de l’homme. Que ce soit l’Alibori-Borgou peuplé en majorité de Peul, Bariba, Boo et Dendi, que ce soit l’Atacora-Donga peuplé de Dendi, Lokpa, Yom Wama et Ditammari, que ce soit le Zou-Collines peuplé de Fon, Mahi, Idatcha, Nago et Yoruba, que ce soit l’Atlantique-Littoral peuplé en majorité de Fon, que ce soit l’Ouémé-Plateau peuplé de Goun, Yoruba, Nago, Holli, que ce soit le Mono-Couffo peuplé de Mina, Kotafon, Adja et autres, aucun département n’est du reste. Tous ces départements, à y voir clair, ont adopté le symbole de l’unité nationale, de la paix qu’est Lionel Zinsou.
Cette diversité ethnique et régionale donne une étendue nationale à la gestion de la chose politique qui renforce la démocratie. Désormais, aucun groupe, aucune obédience religieuse ni aucune région n’aura l’apanage de la gestion de la cité. Normal. Et c’est le souhait de tous.
Secondo, nul n’est sans savoir que le candidat Lionel Zinsou est originaire des Collines. Pourtant, de par son parcours et sa diversité culturelle, toutes les couches se retrouvent en lui. Il est un fils du pays, non seulement de par sa présence effective et régulière depuis 1990 (avant les conditions politiques ne lui étaient pas favorables) mais l’homme s’est investi dans la promotion de la culture, ce que très peu de Béninois, ou qui se réclament Bénino-Béninois n’ont jamais tenté de faire. Pire, on a vu certains utiliser tout leur avoir dans des dépenses inutiles ou ne participant pas au développement.
Cette diversité culturelle et du fait qu’il ne s’identifie personnellement pas à une religion de façon possessive, fait de lui un homme qui s’adapte à toutes les situations. Qu’on le veuille ou non, Lionel Zinsou incarne l’unité nationale et la paix. Qui dit mieux !