La modernisation des infrastructures commerciales au Bénin marque une étape cruciale dans le développement économique du pays. Au centre de ce processus se trouvent les marchands – vendeuses et vendeurs – qui jouent un rôle essentiel dans l’activation des nouveaux marchés modernes. Sous la direction éclairée de Eunice LOISEL KINIFFO, Directrice de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), ces acteurs sont impliqués à chaque étape, assurant ainsi une transition harmonieuse et inclusive.
Recensement et participation active
Dès le début du processus, Mme LOISEL KINIFFO a veillé à ce que les marchands soient intégralement intégrés à tous les dispositifs, au niveau de tous les nouveaux marchés réalisés par le Gouvernement. Un recensement exhaustif est en effet mené, permettant d’identifier les marchands devant occuper ces nouveaux espaces modernes. Cette démarche participative favorise non seulement la transparence, mais renforce également la confiance entre les autorités et les commerçants.
Tirage au sort : une méthode d’équité
Afin de garantir une répartition équitable des espaces commerciaux, un tirage au sort transparent sera chaque fois organisé. Le ton a été donné le 11 juin dernier, en prélude à l’inauguration du marché moderne de Cadjèhoun. Chaque marchand a eu l’opportunité d’assister et de participer à ce processus, éliminant ainsi toute suspicion de favoritisme. Cette méthode a été saluée par les marchands et tous les acteurs, qui se sentent désormais valorisés et respectés dans ce nouveau cadre.
Horaires d’Ouverture et de Fermeture
La flexibilité des horaires d’ouverture et de fermeture des nouveaux marchés a été un autre point clé de discussion. Mme LOISEL KINIFFO a instauré des consultations régulières avec les marchands pour ajuster les horaires en fonction de leurs besoins et des réalités locales. Cette approche collaborative assure non seulement une meilleure gestion des flux de clients, mais aussi une optimisation des activités commerciales.
Des échanges permanents pour une meilleure gestion
Directrice de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés maintient un dialogue constant avec les marchands. Des réunions régulières sont organisées pour aborder les défis et les opportunités. Ces échanges permettent d’identifier rapidement les problèmes et de mettre en place des solutions adaptées. Avant de lancer par exemple le processus pour le compte du marché Ahouangbo à Porto-Novo, Eunice LOISEL KINIFFO a tenu d’importantes séances avec les représentants des vendeuses et vendeurs dudit marché, élargies aux responsables de tous les marchés de la ville. En impliquant directement les marchands dans les décisions, l’ANaGeM s’assure que les marchés modernes répondent aux attentes et aux besoins des utilisateurs finaux.
Formation et accompagnement
Consciente des défis que représente la transition vers des marchés modernisés, Mme LOISEL KINIFFO a également mis en place des programmes de formation pour les marchands. Ces formations portent sur des sujets variés tels que la gestion des stands, l’hygiène, la sécurité et l’utilisation des nouvelles technologies. Cette initiative vise à doter les marchands des compétences nécessaires pour tirer pleinement parti des infrastructures modernes.
Un impact positif sur la communauté
L’implication active des marchands va seulement faciliter la mise en service des nouveaux marchés, mais a également améliorer les conditions de travail. Les infrastructures modernes offrent des espaces de vente de qualité et mieux organisés, plus sûrs et hygiéniques, ce qui se traduit par une expérience de commerce améliorée pour les marchands et leurs clients.
Renforcement de la cohésion sociale
En plaçant les marchands au cœur du processus, la patronne de l’ANaGeM a renforcé la cohésion sociale au sein des communautés commerciales. Les marchands se sentent partie prenante du projet et sont donc plus enclins à s’investir dans la réussite des nouveaux marchés.
La stratégie inclusive adoptée par Eunice LOISEL KINIFFO pour la mise en service des nouveaux marchés modernes au Bénin est un modèle de gestion participative. En impliquant les marchands à chaque étape, de la planification au fonctionnement quotidien, l’ANaGeM assure non seulement une transition harmonieuse, mais aussi une appropriation collective des infrastructures. Cette approche novatrice garantit la durabilité et le succès des marchés modernes, tout en renforçant la confiance et la coopération entre les autorités et les acteurs du commerce.
Après Cadjèhoun, les nouveaux marchés de Ahouangbo à Porto Novo, Houègbo, Azovè, Glazoué et Natitingou seront certainement les tout prochains à inaugurer. Le recensement des vendeuses et vendeurs de ces marchés est d’ores et déjà lancé.
Agnès A.P. (Col)