Les deux personnes enlevées après un braquage à Toui, une localité de la commune de Ouèssè sont désormais libres. Ils ont été présentées à la presse ce vendredi 11 septembre 2020, quelques heures après leur libération.
Les ravisseurs sont informés. L’autorité préfectorale est claire. Selon Firmin Kouton, préfet du Zou, le kidnapping ne restera pas impuni. Il a fait cette déclaration à l’occasion de la présentation des otages à la presse. A l’occasion, il a invité les usagers de la route inter-Etat N°2 à la prudence, compte tenu de la déviation créée à Tchala-Ogoï et Tchaourou, en raison des travaux de réfection. Ces déviations favorisent les braquages, selon la population.
Le 07 septembre dernier, des ravisseurs ont attaqué un véhicule à Toui. Après avoir immobilisé le véhicule officiel, ils ont intimé l’ordre aux passagers de descendre. Un cadre du ministère de l’enseignement secondaire a réussi à s’échapper par la brousse. Les deux autres occupants, une dame et le chauffeur ont été pris en otage. A l’aide du téléphone de la dame, les ravisseurs ont contacté le poste de police de Ouèssè. Ils ont exigé une rançon de 50 millions de francs CFA ; un montant revu à la baisse à 11 millions par la suite.
Selon nos informations, c’est sur le lieu de rencontre où la rançon exigée devrait être déposée que l’un des braqueurs a été arrêté. Les enquêtes se poursuivent pour arrêter les autres membres du réseau. Selon les otages, les ravisseurs parlent l’anglais, le dendi, le français…La proximité du Nigéria favorisent ces prises d’otage, informent les populations qui invitent les autorités à renforcer la sécurité dans la région.
Armelle C. CHABI