LETTRE OUVERTE AUX BENINOIS ET AU PREMIER DES BENINOIS

Politique

Béninoises, Béninois, Chers Compatriotes,
La situation de notre pays est grave, très grave et nous en sommes tous responsables en commençant par les hommes politiques qui nous mentent tout le temps et la Société dite Civile qui a oublié son rôle et qui fait de la politique.

Béninoises, Béninois, Chers Compatriotes,
La situation de notre pays est grave, très grave et nous en sommes tous responsables en commençant par les hommes politiques qui nous mentent tout le temps et la Société dite Civile qui a oublié son rôle et qui fait de la politique.

Oui, la situation est grave au point où le gouvernement est obligé de laisser tout pour aller expliquer sa position. Le gouvernement du Bénin ne peut plus parler emploi, ne plus parler route, ne peut plus parler école, santé, etc. et simplement parce que tout est devenu politique, rien que politique.

C’est au regard de la gravité de la situation que je suis revenu au pays pour prendre la parole et vous éclairer, éclairer le Premier des Béninois pour lui donner envie de siffler la fin de la récréation. Après avoir écouté tout le monde, j’ai préféré vous écrire car la situation est plus grave que je ne le pensais.

YAYI Boni est élu pour cinq ans, laissons-le gouverner, laissons-le gérer, aidons-le à bien faire sinon personne ne pourra lui reprocher le recul du Bénin. Pendant que des centaines de bateaux s’alignent au port de Lomé, notre port se meurt pour cause d’absence de route vers le nord, de tracasseries routières, d’hommeries dont nous Béninois sommes maîtres et c’est 2016 qui nous préoccupe. Pendant que les femmes de Dantokpa perdent tout espoir, que le chômage grimpe et s’enracine, que le peuple ne croit plus en rien, on parle de 2016.

Chers compatriotes, il faut vivre jusqu’en 2016 avant de choisir un nouveau Président ! YAYI Boni est élu pour cinq ans, laissons-le gouverner pour les cinq ans, laissons-le gérer, aidons-le à bien faire sinon personne ne pourra lui reprocher le recul du Bénin.

Chers Compatriotes, vous avez certainement raison de douter de la parole du Chef de l’Etat car il s’est passé beaucoup de choses non encore élucidées et qui certainement ne pourront jamais être élucidées. Dieu s’en charge. Seulement, les personnes qui nous amènent à douter de la sincérité du Chef de l’Etat ne sont pas exemptes de reproches, de soupçons.

Comment les révisionnistes d’hier qui voulaient tout faire pour donner un troisième mandat à Mathieu KEREKOU vont nous parler de défense de la constitution ? Comment ceux qui étaient avec Yayi en 2009 lorsqu’il déposait le projet de réforme à l’assemblée vont nous parler de rejet de ce projet qu’ils ont entretemps défendu ?

Que ces politiciens fatigués et cette société dite civile qui ne parle que de politique se taisent et retournent travailler à la base pour le développement des communautés. Les peuples d’Afrique doivent se lever pour le développement et non toujours contre quelque chose. Nous avons besoin de marcher pour les emplois, de marcher pour les routes, de marcher pour le développement économique, social, etc. Mais nous devons aussi comprendre que Yayi est élu pour cinq ans, que le laisser travailler est bon pour tous.

Chers compatriotes, Yayi ne veut pas, ne peut pas et ne va pas être candidat en 2016. Ce n’est pas possible, ni culturellement, ni historiquement, ni politiquement. Il faut perdre la mémoire pour l’envisager. C’est un suicide politique pour quiconque tente de le faire. Je le dis, le répète et m’engage là-dessus.

Après avoir fait le pari de l’élection de François HOLLANDE, de Barak OBAMA, de l’échec de WADE, …, et gagné ces paris, je viens de faire et gagner le pari de l’élection pacifique au Togo, de la sortie rapide, pacifique, durable de crise au Mali. Je voudrais maintenant faire avec vous le pari d’un Bénin prospère d’ici la fin du régime YAYI et celui d’une alternative crédible en 2016. Oui, je voudrais accorder du temps au Bénin pour y développer aussi mes programmes de réarmement mental pour l’emploi, pour les foyers, pour la santé, pour la prospérité, pour le bonheur. Déjà, fin novembre 2013, je serai au Bénin avec les Ambassadeurs du Développement de plusieurs pays du monde pour mettre à la disposition des populations à la base, des outils scientifiques, sérieux, efficaces de réussite dans les domaines de la santé, de l’emploi, de la prospérité, de la délivrance et de la paix totale.

Chers Compatriotes, notre classe politique nous trompe comme d’habitude, nous distraie pour qu’on ne leur demande pas des comptes. Ils investissent des milliards pour nous manipuler, pour nous distraire. La société dite civile rentre aussi dans ce processus de protestation permanente, de tension permanente. Mobilisons-nous pour que 2016 soit un carton rouge à tous ces manipulateurs, mobilisons-nous pour les envoyer en retraite. Le Bénin appartient aux Béninois et non à ceux qui parlent tout le temps pour ne rien dire ou juste pour détruire.

Excellence, Monsieur le Président,
Vos amis d’hier, adversaires d’aujourd’hui ont réussi a intoxiqué le peuple et les tournées gouvernementales ne font qu’accroître le doute dans l’esprit du peuple. J’ai lu dans la lettre que vous avez adressée au clergé, que vous vous en remettez à la justice de Dieu. Je vous félicite et vous invite, vous supplie, au nom de Dieu, à aller plus loin.

Excellence, Monsieur le Président, vos stratèges d’hier sont aujourd’hui contre vous et utilisent encore une fois les armes douteuses qu’ils ont longtemps mises à votre disposition et qui font que le peuple se refuse à croire en vous. La seule façon pour vous de les battre est de changer de stratégie. J’ai l’intime conviction que vous pouvez, devez les battre avec l’art de gagner sans combattre.

Le combat de la vie est comparable à une guerre et une guerre est une affaire grave, c’est le terrain de la vie ou de la mort, c’est la voie qui mène à la survie ou à l’anéantissement ; il est suicidaire de ne pas l’étudier. C’est pourquoi il faut la codifier grâce à cinq variables, l’étudier pour comprendre parfaitement la situation.

Le général représente la sagesse, la sincérité, le courage et la rigueur. »: Ces qualités du général ou du chef d’équipe sont nécessaires à la victoire stratégique. En réalité, ces qualités permettent de prendre de la hauteur, d’éviter des conflits infructueux car dans tout conflit, le plus important n’est pas de prendre le dessus sur l’autre mais de gagner notre sécurité, notre sérénité.

La sagesse est comprise ici comme la prudence, la modération, la lumière de l’esprit, de la connaissance, la docilité, la pudeur. Elle appelle à se demander si Dieu serait d’accord avec ce que je fais. Elle entraîne la sincérité qui est l’état d’un cœur loyal, un cœur qui obéit aux lois de l’honneur et de la probité. Le courage est compris ici comme la force de caractère qui fait supporter la souffrance ou braver le danger. La rigueur appelle à être exigent vis-à-vis de soi-même pour donner l’exemple.

Excellence, Monsieur le Président, la meilleure victoire pour vous est de renoncer à cette révision constitutionnelle, de vous fier à la justice de Dieu et de vous consacrer aux chantiers de développement. C’est seulement de cette manière que vous pouvez laisser entrevoir au peuple vos qualités, votre patriotisme, votre amour de la patrie, de la paix et votre volonté de justice.

Que Dieu donne à chacun et à tous, le vouloir et le faire nécessaires à l’avènement d’un changement radical et profond de mentalités pour une paix et un développement durables. En tout état de cause, les ancêtres du Bénin et de l’Afrique protègent notre pays et se lèveront contre quiconque tente de perturber la quiétude des paisibles populations.

Coach Patrick Armand POGNON est Consultant International Certifié en Développement, Coach-Formateur Professionnel Certifié 3ème degré, Président Mondial des Ambassadeurs du Développement, Président de l’Autorité de Régulation du Coaching Africain, Leader et Chroniqueur du Cerveau Collectif Africain, Directeur du Cabinet ACP-Mastership, Administrateur des Carrefours de la réussite, Auteur du concept de création d’entreprise sans financement, Directeur de Publication du Magazine ‘‘Le Temps de l’Afrique’’.www.fiadsolutions.org