(Le dossier est renvoyé en instruction pour des enquêtes complémentaires)
Les trois responsables de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi cité dans un scandale sexuel ne sont pas sous mandat de dépôt.
Le doyen de la Fast, le vice-doyen ainsi que le chef scolarité de la Fast-Uac, tous visés par une plainte déposée par une étudiante, ne sont pas en prison. Selon les informations, ils ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de 2e classe de Calavi avant d’être relâchés.
Les trois accusés sont poursuivis sans mandat de dépôt. Selon les mêmes sources, le dossier est renvoyé en instruction pour des enquêtes complémentaires.
Dans une plainte, une étudiante accuse le doyen de la Fast, le vice-doyen et le chef scolarité de la Fast-Uac d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel. Selon la plainte de l’ étudiante (dame F. Y.) qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi, les mis en cause, à savoir le doyen Hounnankpon Yedomonhan, le vice doyen, François Guèdjè et le Chef scolarité Rigobert Avohou auraient eu des rapports sexuels avec elle et à plusieurs reprises dans leurs bureaux au sein de l’administration de la Fast-Uac. Ces derniers ont été alors interpellés puis auditionnés. Selon le journal Le Potentiel, sur les trois personnes écoutées, seul le doyen Hounnankpon Yedomonhan aurait reconnu avoir eu des relations intimes avec la plaignante, mais sur son consentement et dans un hôtel de la place. Le vice-doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou ont quant à eux rejeté les accusations de l’étudiante F. Y. La justice va trancher bientôt, l’enquête étant en cours.
A.C.C.