Au Bénin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), juge ce lundi trois ressortissants nigériens dont la directrice générale adjointe de WAPCO Niger. Le procureur spécial les a inculpés vendredi pour « fausse attestation et usage de fausse attestation ».
Les prévenus nigériens, a séjournent à la prison civile de Cotonou depuis vendredi. Ils ont été interpellés dès leur arrivée à Cotonou, le 5 juin 2024, sur le site de l’oléoduc qui achemine le pétrole du Niger à Sèmè-Kpodji, sur la côte Atlantique. Arrivés au nom de Wapco Niger, ils sont accusés d’ être entrés illégalement sur le site et d’avoir présenté de faux badges.
A lire aussi
L’audition des Nigériens interpellés à Semè terminée à la Criet
Les trois nigériens sont poursuivis pour « fausse attestation et usage de fausse attestation ». Quand l’infraction parle d’attestation, il s’agit de deux badges présentés au moment de leur interpellation. Selon nos informations, les badges sont bien établis par la société, mais les enquêteurs après investigations sont formels, les détenteurs ne sont pas fonctionnaires de Wapco Niger.
Selon les informations de RFI, le dossier est jugé au cours d’une audience ordinaire. Il est programmé avec d’autres affaires dans une même salle.
A la barre ce lundi , les débats ont été houleux. Après environ 06 h de débats, le ministère public a requis 18 mois de prison, assortis de sursis à l’encontre des trois Nigériens.
Le substitut du procureur demande une requalification des faits à l’encontre de la Directrice générale adjointe de Wapco Niger, Hadiza MOUMOUNI, en « complicité d’utilisation de fausses attestations ».
Les badges des prévenus portent des informations inexactes, estime le ministère public. La défense constituée d’avocats béninois et nigériens a plaidé la relaxe pure et simple
Selon le code pénal béninois, les Nigériens encourent une peine allant de 1 à 5 ans de prison. Dans son verdict le juge a suivi le ministère public et à condamné les trois Nigériens aà 17 mois de prison avec sursis. La Bef a été instruite de leur rétrocéder leurs effets personnels. Les trois Nigériens nne feront donc pas la prison, puisqu’ils sont condamnés avec sursis.
A lire aussi