Au Bénin, alors qu’on n’a pas fini de parler de la hausse du coût des billets d’avion des passagers à l’arrivée et au départ de Cotonou, c’est les travailleurs des différentes structures intervenant à l’aéroport de Cotonou qui font face à une nouvelle décision, laquelle fait couler beaucoup d’encre et de salive. Il s’agit du payement d’un forfait mensuel voire annuel exigé aux travailleurs pour le parking de leur moto et véhicule à moteur.
Les travailleurs des différentes structures intervenant à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou vivent des conditions difficiles de travail. Selon nos informations, ils ont désormais l’obligation de payer une nouvelle charge. C’est un forfait de 5.000F par mois (soit 60.000F par an ) juste pour le parking de leur véhicule à 04 roues pour ceux qui en utilisent et 1.000F par mois (soit 12.000F par an ) pour ceux qui viennent au travail à moto.
Le comble, un travailleur qui utilise les deux engins simultanément est contraint de payer 72.000F à la fin de l’année. C’est le cas de la plupart des travailleurs, apprend-on.
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Et pourtant! à l’aéroport de Cotonou, les salaires des travailleurs n’ont pas connu d’augmentation afin qu’ils puissent faire face à une telle nouvelle charge.
Et alors qu’ils éprouvent de sérieuses difficultés pour faire face au payement des taxes de TVM et l’assurance de leur véhicule, ces travailleurs des différentes structures intervenant à l’aéroport de Cotonou font donc désormais face à d’autres frais qui risquent de les étouffer. On se demande si les autorités de l’aéroport de Cotonou ne peuvent elles pas revoir leur copie en faveur de cette catégorie de travailleurs intervenant sur les lieux? Quel est alors le tort de ces travailleurs pour qu’ils vivent cette situation qui porte un sérieux coup sur leurs conditions de vie et de travail déjà difficiles?
Il ne faut pas l’oublier, les travailleurs des structures intervenant à l’aéroport de Cotonou font aussi face, comme leurs concitoyens, à l’augmentation du prix du carburant dans le pays. Toute chose qui n’améliore guère les conditions de travail déjà difficiles qu’ils vivent.
Les autorités sont invitées à revoir leur copie. Ses travailleurs n’ont pas commis un péché en choisissant de travailler dans les structures qui interviennent à l’aéroport cardinal Bernardin Gantin. Selon nos informations, certains travailleurs sont obligés de raser les murs de l’aérogare juste pour échapper à cette charge qu’ils considèrent comme de trop. Et en parkant leur véhicule loin de l’aérogare, ils courent des risques. Lorsqu’on pense au hautement social annoncé par le chef de l’Etat, Patrice Talon, il est appelé à interpeller les autorités de l’aéroport et sauver les travailleurs des griffes de cette nouvelle charge qui risque d’asphyxier certains travailleurs.
A.C.C.
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