Après la récente sortie médiatique d’un groupe des RDR du Borgou-Alibori, les travailleurs de la SONAPRA montent au créneau. Ils soutiennent sans réserve leur Directeur Général dans ce dossier et remercient les RDR de toutes les autres régions agricoles qui n’ont pas voulu tomber dans l’amalgame que tentent de semer certains RDR.
C’est au cours d’une conférence de presse ce jeudi 15 novembre au siège de la Sonapra à Cotonou que les travailleurs de la Sonapra ont donné de la voie. Ils qualifient de « diffamatoires et mensongères » la déclaration d’un groupe des RDR du Borgou-Alibori contre leur Dg, Idrissou Bako. A travers un exposé ils ont retracé le parcours de la Sonapra et clarifié ce qui se fait et ce qui est fait actuellement par l’équipe du Dg Idrissou Bako. Tel la réponse du berger à la bergère, à travers six (06) points, les travailleurs de la Sonapra réunis autour des deux syndicats de la maison ont décortiqué la déclaration des RDR du Borgou-Alibori et apporté la réplique nécessaire.
Ces travailleurs de la SONAPRA se disent « sereins quant à leurs compétences et resteront fermes pour la défense des intérêts des producteurs qui, après avoir demandé l’instauration des ventes au comptant des intrants sur vivriers, sont prêts à l’achat des semences améliorées ». Par ailleurs, ils invitent la Direction Générale de la Sonapra à donner une suite appropriée aux « allégations diffamatoire » vis-à-vis de la société.
Les travailleurs de la SONAPRA n’ont pas manqué d’apporter leur soutien au Président de la République, Chef de l’Etat, le Docteur Yayi BONI pour les réformes entreprises en vue de la relance de la filière coton. Ils le remercient pour la confiance accordée à la Sonapra, leur société, en lui faisant assurer un rôle déterminant dans ce cadre.
Déclaration des travailleurs de la Sonapra suite aux déclarations d’un groupe de Rdr du Borgou-Alibori
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Camarades travailleurs,
Face à l’opprobre jeté par le collectif des Responsables du Développement Rural des Départements du Borgou et de l’Alibori, nous travailleurs de la SONAPRA réunis autour de nos deux syndicats, venons attirer l’attention de l’opinion publique sur les déclarations mensongères et diffamatoires dudit collectif sur notre société et son premier responsable, en la personne du DG Idrissou BAKO. Ce dernier entreprendra, pour les points qui le concernent personnellement, les démarches nécessaires pour que justice lui soit rendue étant entendu que nous sommes dans un Etat de droit.
Avant d’apporter les éléments de réponses à toutes les allégations de ce groupe de RDR, nous tenons à remercier, au nom de tous les travailleurs, le reste des RDR, la grande majorité heureusement des autres régions agricoles du pays et même certains parmi ceux des départements du Borgou et de l’Alibori, qui se sont désolidarisés de cette action mue par la haine et la peur d’être contrôlés.
En réalité, de quoi s’agit-il ?
Rappels sur la question de la gestion des intrants agricoles.
Dès sa création, la SONAPRA a reçu dans son mandat, l’approvisionnement des CARDER, des fermes d’Etat, des Sociétés et Offices à caractère agricole en facteurs de production (engrais, pesticides et appareils de traitements, etc.)
Ainsi, de 1982 à 1991 la SONAPRA livrait les intrants coton aux CARDER qui les mettaient en place auprès des producteurs. Mais à partir de 1991, l’Etat a opté pour l’approvisionnement direct des producteurs par la SONAPRA.
A cette période, il a été instauré la pratique qui consistait à destiner une partie des intrants coton (engrais notamment) à la production vivrière, avec la possibilité des achats au comptant ou à crédit, les crédits étant récupérés sur les recettes du coton.
A partir de 1993 et à la faveur de la libéralisation de l’économie nationale, l’Etat béninois a agréé des sociétés privées de distribution d’intrants agricoles qui ont bénéficié, à la demande de l’Etat, de l’appui technique et logistique de la SONAPRA au démarrage de leurs activités.
Les sociétés privées ayant jusque-là joué leur partition avec succès, la SONAPRA a suspendu à partir de 1999-2000, ses activités en matière d’importation et de gestion des intrants, pour se consacrer uniquement à la gestion de la commercialisation primaire et à l’égrenage du coton graine.
Au cours de cette période, l’importation et la distribution des intrants ont été assurées par les sociétés privées qui, face aux difficultés de recouvrement des crédits et à la complexité du mécanisme à mettre en place pour la vente au comptant, se sont abstenues de fournir les intrants pour les cultures vivrières.
Pour pallier le manque d’engrais pour les cultures vivrières, le Gouvernement béninois a, dans le cadre de la coopération bilatérale, obtenu de la part du Gouvernement Japonais, le principe de la livraison tous les deux ans, des engrais NPK et urée sous forme de don appelé don KR II.
La gestion de ce don a été transférée de la Direction de l’Agriculture (DAGRI) à la SONAPRA en 2007, année au cours de laquelle le Bénin a reçu 2-451,51 tonnes d’engrais dont 1.146,300 tonnes d’Urée 46% et 1.305,21 tonnes de NPK 10-20-20. Ce transfert de responsabilité s’est opéré, à la faveur du déblocage par la SONAPRA du fonds de contrepartie.
Ces engrais ont été mis en place au profit des producteurs par le biais des projets programmes comme le PUASA, le P ADER, mais surtout par le canal des CeRPA.
Le succès de cette opération et l’ampleur de la demande non satisfaite ont amené la SONAPRA à ne pas attendre deux ans pour recevoir de nouveaux engrais KR II, mais à rechercher une solution plus adéquate. En effet, à la suite de l’importation des intrants coton par la SONAPRA pour le compte de la campagne cotonnière 2007-2008 à la demande de l’Etat, la société a pris sur elle la responsabilité d’utiliser une partie de ces intrants au profit des cultures vivrières.
Ainsi, en 2008, plus de 2.350 tonnes de NPK, 1.763 tonnes d’urée et 5.261 litres d’herbicides ont été mis en place par la SONAPRA au profit des acteurs dans le cadre de la diversification agricole. Cette mise en place a eu lieu malgré les protestations des importateurs et distributeurs d’intrants privés qui voulaient voir ces produits utilisés au profit du coton pour lequel ils ont été importés.
Les habitudes d’utilisation massive des engrais sur vivriers étant ainsi restaurées, la SONAPRA s’est sentie dans l’obligation de rendre durable l’approvisionnement des producteurs en ces intrants.
Face à l’hésitation des banques, la SONAPRA a dû recourir au Trésor Public depuis 2009 pour financer cette opération. Après deux années d’accompagnement de la SONAPRA , le Gouvernement du Bénin a décidé de donner une plus grande envergure à cette stratégie qui correspond bien aux besoins des producteurs qui pratiquent les cultures autres que le coton.
Ainsi, il a autorisé la transformation d’importantes quantités d’engrais coton en engrais vivriers et a ensuite sollicité deux banques de développement (BOAD et BID) pour financer l’acquisition des intrants pour vivriers.
Durant toutes ces années, la SONAPRA a, de concert avec les CeRPA/CeCPA bâti un mécanisme de gestion de ces intrants très simple mais efficace, caractérisé par une définition claire des rôles, responsabilités obligations, devoirs et droits.
Dans la perspective du transfert de cette activité aux acteurs des filières eux-mêmes, tel qu’envisagé par le gouvernement, un mécanisme a été déjà adopté par les acteurs et le Gouvernement. Mais en attendant la mise en œuvre dudit mécanisme, l’ancien mécanisme a été amélioré pour permettre aux producteurs de payer directement dans les recettes-perceptions avant d’aller retirer les engrais dans les secteurs.
Ce nouveau mécanisme permet aux producteurs d’acquérir les engrais aux prix officiels subventionnés par le gouvernement, sans avoir à supporter des marges officieuses dont la pratique est devenue monnaie courante.
Somme toute, la SONAPRA, malgré l’incompétence dont elle est affublée de la part de ses détracteurs demeure la structure de l’Etat qui a fait renaître la stratégie d’approvisionnement des producteurs en intrants pour vivriers.
Origine de la situation qui prévaut avec les RDR du Borgou-Alibori.
Dans le cadre du mécanisme qui a fait l’objet d’un contrat avec les CeRPA, les recettes de chaque jour doivent être reversées en fin de journée par les RCPA (maintenant RDR) dans les recettes-perceptions de leur localité contre délivrance de quittances qu’ils transmettent périodiquement à la SONAPRA.
De son côté, la SONAPRA envoie périodiquement (chaque trimestre) des équipes d’inventaires pour faire le point des ventes, des reversements de fonds et récupérer les quittances non encore transmises; ce qui lui permet à son tour de faire le point des remboursements avec le Trésor Public.
A l’occasion des inventaires de fin juin 2013, les équipes avaient noté que certains RDR ne respectent pas les dispositions prévues et utilisent les fonds issus des ventes sans requérir l’autorisation préalable de la S ONAP RA. Un compte rendu avait alors été fait à l’autorité de tutelle à qui il a été suggéré d’instruire les DG CeRPA pour qu’il soit mis fin à cette pratique non conforme aux procédures prévues. Au lieu d’une action de ce genre, le courrier confidentiel de la SONAPRA s’est plutôt retrouvé entre les mains des personnes concernées qui ont commencé par développer un comportement d’hostilité vis-à-vis de la SONAPRA.
Aux inventaires de septembre 2013, soit trois mois après, le phénomène s’est amplifié et un nouveau compte rendu a été fait à l’autorité avec cette fois-ci la suggestion de dépêcher une mission d’inspection sur place; ce qui aurait pour avantage de sensibiliser les RDR sur les questions de procédures, mais aussi d’identifier les vrais cas éventuels de malversations.
Une fois encore, le courrier confidentiel de la SONAPRA a fait l’objet d’une exploitation non appropriée. Mais il importe que l’opinion publique retienne que la SONAPRA n’a jamais suggéré que des RDR soient relevés de leurs fonctions et incarcérés. Elle a simplement souhaité qu’une mission d’inspection soit dépêchée aux fins d’apporter des clarifications au dossier.
Revenons sur les allégations des RDR.
1/ Les RDR allèguent que le DG de la SONAPRA accuse tous les RDR du Bénin. Cette déclaration est mensongère car aucun rapport ni compte rendu sur le sujet ne parle de malversation. Les RDR concernés sont nommément cités et il n’est nullement question de tous les RDR du Bénin. Au demeurant, on constate que le porte-parole des RDR du Borgou Alibori profite de la confusion semée pour faire croire que sa situation personnelle est une invention de la SONAPRA alors qu’il sait bien que des procès-verbaux existent.
2/ Les RDR, prétextant du souci de la mise en place rapide des intrants au niveau des CVPC dérogent au mécanisme. Ils prennent les recettes de ventes des engrais vivriers pour payer les frais de rapprochement et accordent des crédits intrants aux producteurs de semences alors que l’accord préalable de la SONAPRA est requis dans ce cas. Il s’agit là d’un détournement de fonds qui ne peut être qualifié par aucun autre mot.
3/ Les RDR affirment que la SONAPRA a décidé unilatéralement de procéder à la vente des semences de riz et de maïs au lieu de leur mise en place gratuite. Mais, ils relèvent d’un Ministère et ne doivent pas ignorer s’ils sont de bonne foi que la SONAPRA ne fait que mettre en œuvre des instructions reçues du Gouvernement visant à sortir progressivement de la situation de gratuité. Plus grave, ils affirment qu’un numéro de compte privé a été ouvert pour recevoir les recettes. Le numéro de compte est bien indiqué dans une correspondance envoyée aux Directions Générales des CARDER. Il s’agit bien d’un compte ouvert au Trésor Public, à moins d’en apporter la preuve contraire. Sur cet aspect particulier, la SONAPRA se réserve de donner une suite appropriée à cette allégation diffamatoire. Sommes toutes, nous ne pouvons pas admettre que des fonds soutirés aux pauvres producteurs restent dans les poches des RDR; les fonds doivent absolument être versé dans les caisses de l’Etat.
4/ Quant au recrutement des Chargés d’Intrants et de Suivi de la Campagne Agricole (CISC), il s’est imposé à la SONAPRA par un constat: il existe des RDR qui ne rendent jamais fidèlement compte des produits mis à leur disposition. Pour y remédier, la SONAPRA est souvent obligée de procéder à des gerbages couteux. Ensuite la SONAPRA a régulièrement enregistré des plaintes de la part des producteurs qui disent acheter les produits plus chers que les prix homologués. Les CISC sont les répondants de la SONAPRA sur le terrain qui vont alléger la tâche des RDR. Dès lors, on se demande pourquoi refuser une assistance? Si aujourd’hui nos eIse n’ont pas été impliqués à fond dans la gestion des intrants de la campagne qui court, cela est dû à la volonté manifeste de certains RDR de gérer seuls les stocks d’intrants.
Au sujet des CISC, des RDR du Borgou-Alibori ont décidé de les chasser de leurs bureaux, défiant ainsi le Gouvernement qui a instruit la SONAPRA pour la mise en place de ce dispositif. Un compte rendu sera fait à l’autorité compétente qui avisera. Nous espérons seulement que la sécurité et l’intégrité physique de ces compatriotes innocents seront garanties.
5 / Pour ce qui concerne les prix de cession des intrants, les RDR doivent savoir que les prix sont fixés par le Gouvernement en Conseil des Ministres. Dans ce cas, peut-il y avoir malversations comme le prétend ce groupe de RDR ?
6/ Le groupe des RDR affirme que la SONAPRA doit aux RDR des frais de prestation.
En réalité, les Directions Générales des CARDER et la SONAPRA sont liés par un contrat en vertu duquel, les RDR, à travers les Directions Générales devraient justifier les fonds mis à leur disposition lors du premier décaissement avant la poursuite d’autres décaissements. Aujourd’hui, force est de constater qu’à l’exception du CARDER Atacora Donga, aucune autre région n’a justifié le premier décaissement.
N’oubliez pas que l’utilisation de l’argent public suit une orthodoxie. Il ne s’agit aucunement de lourdeur et si lourdeur il ya, c’est du côté des RDR qui n’ont pas jusque-là justifié le premier décaissement par le biais de leurs Directions Générales. En d’autres termes, la SONAPRA attend les justificatifs de la première tranche pour mettre en place une autre tranche pour ce qui concerne les intrants sur vivriers. Pour le coton par contre, les RDR sont bien informés que la SONAPRA reste en attente de ressources de la part du Ministère de l’Economie et des Finances. Au total, les montants à verser aux RDR sont loin inférieurs à ceux qu’ils détiennent par devers eux.
En incriminant la date de la note de service fixant les prix, les RDR ont omis de dire qu’il s’agissait d’une note de régularisation pour accompagner leurs factures, mais que les tarifs de rapprochements étaient fixés dès le départ.
Au demeurant, nous ne sommes pas étonnés que ce soit les RDR du Borgou-Alibori qui montent au créneau puisqu’ils sont détenteurs de plus des 2/3 des montants incriminés. En fait, comme l’indiquent les RDR dans leur déclaration, il est question que toutes les quantités d’intrants soient d’abord déposées au chef-lieu des communes avant d’être acheminées vers les CVPC, même si cela engendre des surcoûts de transport et de manutention. La SONAPRA est aujourd’hui vilipendée parce qu’elle a choisi d’agir au mieux des intérêts de l’Etat en déposant directement les intrants dans les CVPC si cela est possible faisant ainsi des économies à l’Etat dans tous les cas, la SONAPRA ne participera jamais à la surfacturation des services offerts par des tiers dans le cadre des opérations cotonnières.
Aujourd’hui, l’amélioration au mécanisme apportée par la SONAPRA dans le cadre de l’opération avec la BOAD, ne semble pas plaire à certains RDR. En effet conformément à ce nouveau mécanisme, le producteur qui désire prendre des intrants agricoles verse directement la somme d’argent correspondante au Trésor Public et, contre présentation de la quittance, vient se faire servir par le RDR. Dans ce cas, il n’y aura plus ni manipulation de fonds ni surfacturation.
Nous, travailleurs de la SONAPRA ne souhaitons pas tomber dans l’amalgame facile; c’est pourquoi nous encourageons la majorité des RDR qui s’acquittent de leur devoir.
Est-ce que c’est le souci de transparence du DG qui lui vaut le carton rouge de ce groupe de RDR? Nous, travailleurs de la SONAPRA qui en avons le droit contrairement aux RDR, nous lui décernons un carton vert pour poursuivre l’assainissement des fonds de la SONAPRA et des fonds publics. Nous invitons le DG à poursuivre résolument son œuvre d’assainissement et restons attachés à la bonne entente entre les structures du MAEP afin que se développe notre agriculture.
A notre tour, nous remercions Madame le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et l’encourageons à appuyer l’assainissement de la sous-filière intrants sur vivriers que la SONAPRA s’est donnée tant de peines à faire renaître malgré sa supposée incompétence.
Nous saluons par contre la position prise par les RDR sur la gestion que fait le Gouvernement du dossier de la SODECO. Nous sommes de ce fait surpris par leur menace de saboter la campagne cotonnière en bloquant l’élaboration des tableaux carrés et la commercialisation du coton graine. Avec une menace aussi grave, nous laissons le soin à l’opinion publique et aux autorités gouvernementales de déterminer pour qui travaille véritablement ce groupe de RDR ?
Pour ceux qui veulent sauver la filière coton avec en tête le Gouvernement qui est leur employeur ou pour le camp qui veut en découdre avec le Gouvernement quitte à voir disparaître la filière coton au Bénin? Nous laissons juger tous les Béninois, à commencer par les autorités gouvernementales.
La SONAPRA, quant à elle se tient prête à entreprendre ces opérations capitales quand, à la faveur d’une inspection sérieuse; la situation sera clarifiée. Ainsi, les responsabilités seront clairement situées, les tenants et les aboutissants de l’agitation actuelle des RDR du Borgou Alibori seront connus de tous les Béninois et alors les esprits pourront s apaiser.
En conclusion, les travailleurs de la SONAPRA soutiennent sans réserve leur Directeur Général dans ce dossier et remercient les RDR de toutes les autres régions agricoles qui n’ont pas voulu tomber dans l’amalgame que tentent de semer certains RDR.
Les travailleurs de la SONAPRA restent sereins quant à leurs compétences et resteront fermes pour la défense des intérêts des producteurs qui, après avoir demandé l’instauration des ventes au comptant des intrants sur vivriers, sont prêts à l’achat des semences améliorées.
Ils invitent la Direction Générale de la société à donner une suite appropriée aux allégations diffamatoire vis-à-vis de la société.
Enfin, les travailleurs de la SONAPRA apportent tous leur soutien au Président de la République, Chef de l’Etat, le Docteur Yayi BONI pour les réformes entreprises en vue de la relance de la filière coton et le remercient pour la confiance accordée à notre société en lui faisant assurer un rôle déterminant dans ce cadre.
Vive la filière coton débarrassée de tous comportements déviants
Vive l’agriculture béninoise
Nous vous remercions.