L’organisation des TD dans les écoles publiques est une pratique dénoncée par certains acteurs du système éducatif. En conseil des ministres ce mercredi 30 aout 2017, après la rentrée gouvernementale lundi, l’Exécutif a décidé de l’interdiction des TD dans les écoles publiques.
Plus de Travaux Dirigés (TD) payants dans les établissements publics au Bénin. Ainsi en a décidé le gouvernement de Patrice Talon. Il a donc décidé de l’interdiction de cette pratique devenue populaire dans les établissements publics au Bénin. La décision a été prise en Conseil des Ministres de ce mercredi 30 août 2017
La pratique des TD payants s’observe de plus en plus dans les établissements scolaires (public comme privé). Elle est devenue une tradition qui s’est développée avec le temps, surtout ces dernières années. C’est ainsi que les parents d’élèves sont souvent obligés de débourser davantage pour faire participer leurs enfants. Le constat fait, les enfants et les enseignants n’ont plus de repos. Les locaux des écoles et collèges sont pris d’assaut pour le déroulement de ces séances de TD surtout les mercredis soirs et les samedis. Et même des dimanches. Face à l’ampleur que prend l’organisation des TD payants, les acteurs du système éducatif désapprouvent de plus en plus cette nouvelle donne. C’est ainsi qu’ils ont plusieurs fois demandé qu’il y soit mis fin. Il est vrai, souvent un enseignant, par souci de terminer le programme voire de donner le meilleur aux élèves, fait des heures supplémentaires avec eux. Ce cas concerne souvent les candidats préparer bien les préparer aux examens. En conseil des ministres hier, les membres du gouvernement qui se sont prononcé sur le sujet disent ne pas comprendre le fait que cette prestation soit payée par les enfants et leurs parents. C’est ainsi que l’Exécutif a décidé pour compter de cette rentrée scolaire 2017-2018, l’interdiction de .la pratique des TD payants. C’est dire que normalement il n’y aura plus de TD payants dans les écoles et collèges publics. Depuis hier soir, cette décision fait polémique dans les réseaux sociaux. Si d’aucuns saluent la décision, d’autres la désapprouvent estimant que les enseignants du public ne vont plus donner le meilleur d’eux mêmes comme par le passé dans les écoles et collèges sous prétexte qu’une partie de leur gagne pain est coupée.