(« Il faut commencer par changer la donne déclare Dr Aziz Chabi Imorou puisque« Les femmes peuvent et ont les aptitudes nécessaires pour diriger», selon la vice-présidente 😉
Au lancement officiel du projet de renforcement du leadership féminin politique mardi 25 janvier 2022 à Cotonou, les statistiques présentées ne sont pas encourageantes. Se prononçant sur la question, la vice-présidente Mariam Chabi Talata a déclaré que « Les femmes peuvent et ont les aptitudes nécessaire pour diriger».
Le projet de renforcement du leadership féminin politique d’une durée de 4 ans va s’implanter dans les communes du Bénin. Il a pour finalité un meilleur taux d’élu local en 2026 et plus de femmes dans les instances de prise de décisions.
En effet, la présence des femmes dans les instances de prises de décisions au Bénin reste un sujet préoccupant. Les statistiques ne sont pas encourageantes. À titre illustratif sur un total de 1.815 conseillers on dénombre que 78 femmes ; sur l’ensemble des 77 maires on compte 3 dames. A l’Assemblée nationale, sur 83 députés, il y a seulement 6 femmes et sur 23 ministres on compte 5 femmes. Il faut donc travailler à renforcer ces chiffres. Et c’est le bien fondé du projet de renforcement du leadership féminin en politique dans les communes du Bénin.
Pour le coordonnateur de ce projet Dr Aziz Chabi Imorou « il faut commencer par changer la donne dès la base ». À l’en croire la présence des femmes dans les instances de prises de décisions nécessite au préalable d’être travaillée. Ainsi, les femmes élues seront accompagnées dans l’exercice de leur fonction pour servir de modèle , impliquer les partis politiques pour un meilleur suivi de ces femmes ; former des pépinières de leaders politiques féminins aptes à arracher la place qui est la leur dans la gestion des affaires publiques .
Au lancement du projet, la vice-présidente, était accompagnée de la ministre des affaires sociales Véronique Tognifodé. Selon Mariam Zime Talata, au-delà des dispositions légales qui facilitent l’installation des femmes sur les podiums de prise de décision, il faut une prise de conscience individuelle et collective . La vice présidente pense que « les femmes peuvent et ont les aptitudes nécessaires pour diriger et qu’il faut leur faire confiance » . Son idée a été soutenue par l’ambassadrice des Pays Bas près le Bénin.
Mireine YAHOUNGO