Bénin : Les précisions du DGI sur la taxe de 1% sur les paiements en espèces

Economie & Tech

Au Bénin, le Directeur général des Impôts (DGI) Nicolas Yenoussi est revenu sur la taxe de 1% sur les paiements en espèces lors d’une conférence de presse le vendredi 27 décembre. Il était entouré pour la circonstance du directeur général du budget Rodrigue Chaou, du directeur général de l’économie Aristide Medenou.

Le DGI apporte  certaines précisions sur la taxe de 1%sur tout paiement en espèces. A l’en croire, la taxe de 1% sur les paiements en espèces à 100.000fcfa ne concerne pas les dépôts d’espèces dans le portefeuille électronique, ni les transferts d’argent, ni les dépôts d’espèces dans les banques, ni les retraits d’espèces effectués. L’objectif visé, fait-il savoir, est de limiter l’utilisation des paiements souvent associés à des pratiques illicites. En agissant ici , le gouvernement témoigne sa volonté de travailler à l’amélioration de la traçabilité des flux financiers et la sécurité économique.

Le Directeur général des impôts a fait également savoir que ces mesures répondent à la modernisation économiques et de promotion des paiements numériques.
Pour Nicolas Yenoussi, il y a rien de nouveau. Il y a selon lui, les directives 08-2002 de l’ Uemoa sur la bancarisation qui fixe les dépenses en espèces de chaque Etat. Ensuite, l’arrêté 2002 du ministère de l’économie et des finances qui fixe le seuil à 100.000fcfa.


Au niveau de la fiscalité, la Dgi a déjà introduit une amende de 10% pour les entreprises qui font des paiements supérieur à 100.000 FCFA.
Depuis 2012  , il y a une réduction de 5% et il est appliqué jusqu’au 31 décembre 2024. Le DG Impôts Nicolas Yenoussi a rassuré que les entreprises savent très bien que quand elles font des paiements supérieur à 100.000Fcfa en espèces, elles payent une amende de 5% de surplus. Ce qui va plutôt changer en 2025, informe Nicolas Yenoussi, c’est la réduction de 5% à 1% pour une meilleure application et une généralisation de la mesure.  » Et si nous mettons en place des mesures de bancarisation, il faut qu’elles soient renforcées tout en diminuant les transactions des paiements en espèces », a dit le DGI.

Boniface KABLA

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