Le Bénin accueille depuis ce jeudi 17 novembre 2016 les travaux de la 19ème édition des Journées africaines des ressources humaines (Jarh). La cérémonie officielle de lancement de cette édition a été présidée par madame le ministre en charge du travail, de la fonction publique et des affaires sociales du Bénin.
Les professionnels de la Grh ont à cœur le développement de l’Afrique à travers la bonne gestion des ressources humaines. Ils ont mis sur pied l’organisation des Jarh dont la 18ème édition a été tenue à Bamako. L’édition de Cotonou porte sur le thème ‘’positionnement stratégique de la fonction ressources humaines et performances des organisations’’ et vise le renforcement des capacités des participants.
Venus du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, du Cameroun, du Mali, de la Cote d’Ivoire, du Niger, du Togo, du Tchad etc. puis de la France, ces professionnels vont mûrir leur réflexions autour de ce thème et d’autres sous thème afin de trouver les voies et pistes pour une meilleure gestions des hommes qui travaillent dans les entreprises publiques que privés du continent. Pour la présidente de l’Anpgrh-Bénin, « ce qui pour nous est important c’est de s’enrichir et de partager les différentes interventions et faciliter les échanges entre les associations ». Selon monsieur Charles Zoualath, président de la Carh, les objectifs majeurs de cette 19ème édition peuvent être classés sous deux ordres ; faire la promotion de la Grh du moins échanger sur les grands sujets du Rh en Afrique puis créer un réseau africain des Rh.
« Comme vous le savez, les ressources humaines constituent la première ressources de toute organisation et nul ne peut affirmer que notre cher continent, l’Afrique n’en dispose pas pour ses besoins de développement » a indiqué la ministre béninois en charge du travail et des affaires sociales. Pour cette dernière, l’un des problèmes majeurs qui freinent le développement de l’Afrique est la manière dont les compétences sont gérées à l’interne. Alors, il urge selon elle de trouver une solution idoine avec le concours bien sûr des différents acteurs de la Grh.
Autrement, il faut placer l’Homme au cœur du développement semble-t-elle préciser. Par ailleurs, « les assises de Cotonou viennent à point nommé en ce sens que le thème central retenu répond parfaitement aux aspirations du gouvernement » a-t-elle poursuivi dans son allocution d’ouverture. Ensuite, la ministre a rappelé que l’amélioration du système d’utilisation des compétences et des conditions de travail fait partie intégrante des projets phares du programme d’action du gouvernement de la rupture ou du nouveau départ. Le développement du Bénin ne se fera donc pas sans la bonne Grh selon les propos du ministre. C’est sur ces mots et quelques notes d’espoir qu’elle a souhaité plein succès aux travaux.