Les Ong de la coalition Social Watch et Oxfam en concertation

Actualités

Faire le bilan des actions menées dans le programme Fonds du développement durable de Oxfam depuis 2006 et aboutir à l’élaboration d’un plan pluriannuel de lutte contre les violences basées sur le genre. C’est le but visé par l’atelier de capitalisation et d’élaboration du projet « we can » qui s’est déroulé les 17 et 18 septembre 2013, au siège du cabinet Emeraude à Cotonou. Cette rencontre a rassemblé plusieurs Ong de lutte contre les violences faites aux femmes sous la houlette du réseau Social Watch Bénin.

Faire le bilan des actions menées dans le programme Fonds du développement durable de Oxfam depuis 2006 et aboutir à l’élaboration d’un plan pluriannuel de lutte contre les violences basées sur le genre. C’est le but visé par l’atelier de capitalisation et d’élaboration du projet « we can » qui s’est déroulé les 17 et 18 septembre 2013, au siège du cabinet Emeraude à Cotonou. Cette rencontre a rassemblé plusieurs Ong de lutte contre les violences faites aux femmes sous la houlette du réseau Social Watch Bénin.

Pendant deux jours, les Ong de la coalition Violences faites aux femmes de Social Watch Bénin, le Collectif des Organisations de la société civile de Sô-Ava, les Femmes artisanes de paix (Fap), les Hommes artisans de paix (Hap) et d’autres organisations de lutte contre les violences faites aux femmes, se sont retrouvés autour dans un atelier de capitalisation et d’élaboration du projet « We can » les 17 et 18 septembre 2013. « We can » est en effet la suite du projet BJ-4114 intitulé : « Non violence pour la paix ». Il rentre dans sa deuxième phase et vise surtout à collecter toutes les informations sur les sensibilisations menées depuis 2006 à nos jours.

Dieudonné Houinsou, secrétaire exécutif de Social Watch Bénin, à l’ouverture de l’atelier n’a pas manqué de saluer le dynamisme des Organisations de la société civile présentes qui militent depuis 2005 au côté de Social Watch Bénin. La représentante de Oxfam, Renée Lessard, quant à elle, a exhorté les Organisations de la Société civile qui œuvrent dans la lutte contre les violences basées sur le genre, à redoubler d’ardeur au travail.

Au cours de l’atelier, une présentation des résultats de la tournée des Femmes artisanes de paix (Fap) et des Hommes artisans de paix (Hap) a été faite. C’est ainsi que la responsable du Collectif de Sô-Ava, Brigite Bonou, a fait part des changements opérés chez les femmes après la campagne des 16 jours d’activisme. Chez les Fap et les Hap, selon elle, il ressort la baisse de la violence physique, la connaissance que la violence physique conduit l’auteur en prison, l’autonomisation financière de certaines femmes.

«De même que des changements personnels importants, des engagements profonds et sincères et le fait que certains groupes cibles deviennent des agents de changement », a-t-elle affirmé. Parmi les stratégies gagnantes, Sabine Médétadji, chef projet violences faites aux femmes à Social Watch Bénin, a fait ressortir la sensibilisation de proximité pour les groupes cibles, la médiation et le dialogue plutôt que la répression, l’approche informelle, les émissions radiophoniques. Les faiblesses du projet, selon Joëlle Malo de Oxfam, se résument entre autres en les violences méconnues, la violence sexuelle comme choix, les droits méconnus. Elle a d’ailleurs souligné que très peu de gens dénoncent ou aident les victimes de ces abus.