Depuis lundi 23 jusqu’au vendredi 27 novembre 2020, les femmes, venues des structures sous tutelle du ministère en charge de l’énergie suivent dans la salle de conférence de la Direction générale des ressources énergétiques (Dgre) à Akpakpa, une formation de renforcement des capacités pour la mise en œuvre du Plan national (Pan) et de la politique de la Cedeao pour l’intégration du genre dans l’accès à l’énergie.
Durant cinq jours de formation, les participants seront en mesure de conseiller ou orienter les politiques et stratégies du ministère de l’énergie et agir en tant que « multiplicateur » pour inclure les dimensions de genre dans la planification, la mise en œuvre, l’analyse et l’évaluation dans leurs structures respectives et dans le secteur de l’énergie au Bénin. Pour la Présidente du Comité genre et développement du ministère béninois en charge de l’énergie, cette formation sonne comme une réponse aux difficultés qui s’imposent aux femmes pour leur véritable insertion dans le tissu énergétique du Bénin. Pour Anne-Marie Gnacadja, épouse Bonou, ladite formation va permettre une prise en compte accrue et accélérée du genre dans le secteur de l’énergie au Bénin en donnant aux participantes, les rudiments nécessaires pour s’affirmer dans ledit secteur. Elle salue le soutien indéfectible du ministre en charge de l’énergie qui, dit-elle, ne cesse de valoriser les initiatives du développement du genre dans son département ministériel. Aussi, a-t-elle remercié la coopération allemande au Bénin, la GIZ, qui assure l’appui financier de cette formation qui vise la mise en œuvre de la politique énergétique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).
Dans leurs propos, mesdames Brunelle Padonou, experte appui au management, point focal genre Promotion d’un marché d’électricité respectueux du climat dans la région Cedeao (Promec) –Giz et Karim BEESE, conseillère des capacités Promec-Giz ont fait comprendre que ce programme de la Cedeao cadre avec les objectifs de leur structure (Giz). Elles encouragent à cet effet les participants pour avoir répondu présentes à cette séance de cinq jours et les invitent à bien suivre les différentes communications pour l’atteinte véritable des objectifs assignés. « Les questions du genre, ce n’est pas seulement l’égalité entre les sexes mais aussi de se renforcer, de travailler bien ensemble. Pour la GIZ, la question genre est une question très importante parce qu’on constate qu’il ne peut avoir de développement s’il n’y a pas égalité et que les capacités des femmes ne soient pas renforcées » a clairement expliqué la deuxième.
Roméo TOSSOU
