(Une tournée en vue dans les 24 circonscriptions électorales)
Drapées dans un « éléssi » blanc, pour certaines, la tête couverte d’un couvre-chef jaune et une écharpe de la même couleur jetée à l’épaule, les femmes progressistes se sont retrouvées pour marquer d’un cachet spécial la journée du 08 mars 2023. A Royal Bénin Hôtel, à Cotonou, aux côtés de leur leader, Joseph Djogbénou, l’heure était au lancement des activités de cet événement annuel.
Chez les femmes progressistes, le 08 mars n’a pas une saveur festive. Placée à l’Union progressiste, le Renouveau (UP-R) sous le thème : « La militante progressiste et le 08 mars », cette édition est une aubaine offerte à la garde féminine du baobab de s’investir au profit de la couche féminine en parcourant l’ensemble des circonscriptions électorales du Bénin. Au cours de ce périple, les femmes de l’Up-R rencontreront leurs sœurs afin d’échanger avec elles sur les maux qui entravent leur épanouissement socio-économique. Dans son mini-agbada blanc et derrière ses lunettes blanches, Joseph Djogbénou y voit une préoccupation humanitaire. Pour l’ex-président de la Cour constitutionnelle, ce projet, au-delà de son caractère féministe, fait indubitablement partie des préoccupations de la communauté humaine. « La question de la femme n’est pas la question de la femme pour la femme. La question de la femme est la question de la femme pour la société » déclare, devant le pupitre, le président de l’Up-R.
Vulnérabilité numérique
La valeur démographique de la femme au sein de la population béninoise fait l’objet de vives préoccupations et interrogations dans les rangs des militants de l’Union progressiste, le Renouveau. En saisissant la balle au bond, les barons de l’Union progressiste, le Renouveau consacrent à ce sujet une attention absolue. Dans une démonstration chiffrée, le patron du parti-baobab en donne une explication claire. « 52% de notre population est féminine. Plus d’un Béninois sur deux est une femme » Voilà une réalité qui, d’après Joseph Djogbénou, appelle les pouvoirs publics à une synergie d’actions pro-féminine.
Loin de servir de couloir pour faire la noce, Sabine Odo perçoit la journée internationale des droits des femmes comme une occasion pour trouver les solutions idoines aux écueils liés à l’épanouissement de la communauté féminine. « Nous nous retrouvons pour pouvoir développer des thèmes, pour réfléchir, pour partager des stratégies avec des femmes pour pouvoir se cadrer dans la vie et surtout aussi dans les foyers ». Tel est le sens que revêt la journée internationale des droits des femmes pour l’assistante chargée du matériel de l’Up-R.
Dans la même veine, une kyrielle d’activités est prévue à l’Union progressiste le Renouveau à l’égard de la gent féminine. Placée sous le thème » Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », cette quarante-sixième édition de la journée internationale des droits des femmes offre une kyrielle d’activités à la population féminine béninoise. Entre autres, sont retenues l’initiation du projet « Connaître le Bénin » et la tenue de compétitions sportives. De quoi rendre les femmes rayonnantes, comme l’a souhaité, la directrice de l’administration du parti-baobab, Christelle Alioza Houndonougbo.
Gineste TOSSOU DEGBE