La nasse du gouvernement du Président Talon vient de pêcher de présumés faussaires dans l’administration publique. Il s’agit de détenteurs de diplômes falsifiés reversés dans l’enseignement en 2008. Ces faussaires sont à dégager de l’administration publique.
Pour redorer le blason de l’éducation béninoise, le gouvernement du président Patrice Talon a décidé d’évaluer les enseignants du primaire et du secondaire reversés dans la fonction publique en 2008, afin d’identifier leurs besoins en formation. Cette décision du gouvernement n’a pas plus à certains enseignants. Ils dénoncent à travers divers canaux la décision du gouvernement. Sit-in, assemblées générales et autres manifestations sont organisés dans différentes localités pour inviter au boycott. Face à cette situation, le gouvernement a choisi le principe du contradictoire. Et tenez-vous prêt ! Des brebis galeuses sont épinglées suite au contrôle de la Commission Nationale de Vérification de l’Authenticité des Diplômes. Comme à chaque fois que cette Commission déploie son arsenal.
En effet, selon les résultats d’un audit réalisé sur les enseignants reversés de l’année 2008, plusieurs cas de faux diplômés ont été détectés. De personnes n’ayant pas le diplôme requis, des étrangers et autres personnes non admises à la fonction enseignante, ont intégré le corps enseignant.
Le gouvernement de la Rupture étant très déterminé à lutter contre la corruption, le faux et l’usage du faux, tous les enseignants qui se retrouvent dans ce lot connaîtront inévitablement le même sort que les autres fonctionnaires radiés de la fonction publique et autres services publics pour faux diplômes.
Ils sont une multitude de faux diplômés épinglés à la suite de l’Audit des 18.000 enseignants reversés dans la fonction publique en 2008. Le gouvernement en est arrivé là dans le respect du principe du contradictoire. Dans le rang de ces faussaires, il y a des ressortissants des pays voisins dont des Togolais, des Nigériens, des Ivoiriens, et même des Burkinabè, apprend-on de sources concordantes.
C’est dire que plusieurs faussaires ont envahi le rang des enseignants reversés de 2008, par la faute du régime défunt
Alors que de vrais diplômés composent pour se faire recruter par l’Etat, des présumés détenteurs de faux diplômes profitent allègrement d’un poste qu’ils ne méritent pas. Ils sont désormais mis à nus. Avec le régime de la Rupture, les faux diplômés n’auront plus droit de cité dans l’administration publique.
Le gouvernement Talon est invité à trouver le mécanisme parfait pour prévenir la fraude afin de décourager les détenteurs de diplômes falsifiés.Sur la question, la position des syndicalistes est claire. Pour Noël Chadaré de la Confédération des syndicats indépendants (Cosi-Bénin), « Si c’est avéré qu’ils sont là parce qu’ils ont fait du faux et usage de faux, il faut donc les sortir de la fonction publique ». « On ne peut pas avoir des gens qui sont sortis des écoles avec des diplômes crédibles qui ne sont pas entachés d’irrégularité, et que d’autres aient recourus à des faux diplômes pour être dans la fonction. […] », a-t-il souligné. Il encourage le pouvoir à donner la chasse à ces faux diplômés. Noël Chadaré suggère l’ouverture d’une enquête pour voir comment cela a été possible.