(« Ceci n’est pas du fait de la mise en application du nouveau code général des impôts », dit-il)
Le Directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, s’est prononcé sur la hausse considérable des prix des produits de première nécessité notamment les produits manifacturés. Dans une interview accordée à la radio nationale, il explique que cette hausse n’est pas du fait de la mise en application du nouveau code général des impôts,
« Les impôts n’ont pas augmenté, ce n’est pas vrai du tout », fait savoir le Directeur Général des Impôts. Selon lui, la hausse des prix se résume à trois raisons. La première est rattachée à la crise sanitaire liée à la Covid. C’est un phénomène généralisé, souligne-t-il. A en croire le Directeur général des impôts, « les industries étant fermées pendant la période Covid sont suffisamment sollicitées et bien tout le monde sait que lorsque la demande est abondante, le vendeur ou le propriétaire des biens, monte ses prix ».
La deuxième raison, selon le DGI, la hausse des prix, ne concerne pas seulement le Bénin. Il explique que le problème se pose aussi au niveau des pays de l’hinterland. « Le Niger par exemple a connu une baisse de sa production agricole d’au moins 50% », précise-t-il.
Le DGI évoque également la situation du Burkina Faso à travers le déplacement massif des populations rurales du fait des attaques terroristes qui a fait baissé la production agricole. « Et tous ces pays affluent vers le Bénin pour racheter les produits vivriers vers leurs pays ; donc ce sont des raisons claires, des raisons concrètes sur le terrain » a éclairé le DGI. Pour pallier ce phénomène de la hausse des prix de certains produits manufacturés, le gouvernement de la rupture étudie des mesures, a informé le Directeur général des impôts.
Josias A. AGOSSOU