Gabriel Agbéyomé Kodjo a passé la nuit au service central des renseignements et d’investigations criminelles (SCRIC) et attend d’être présenté au procureur. Première réaction depuis son arrestation, les évêques du Togo appellent les autorités à le relâcher.
Gabriel Agbéyomé Kodjo attend d’être déféré devant le procureur de la République. À l’issue de ce déferrement, le procureur pourra alors ouvrir une information judiciaire avec ou sans mandat de dépôt.
Lors de son interpellation mardi, Gabriel Agbéyomé Kodjo a été embarqué avec une cinquantaine de personnes qui étaient avec lui dans la maison, dont des membres de la famille, des collaborateurs et des membres de la dynamique Kpodzro. Une vingtaine d’entre elles ont recouvré leur liberté, mardi dans la soirée. Le SCRIC procède en ce moment à de plus amples vérifications pour les autres afin d’identifier les auteurs, co-auteurs ou complices d’actes répréhensibles.
La Conférence des évêques du Togo, dans un communiqué rendu public dans la nuit de mardi à mercredi, condamne « la brutalité dont font preuve les autorités d’une situation qui est avant tout politique. Chaque citoyen a le droit et le devoir de manifester sa désapprobation devant l’injustice et l’oppression », écrivent les évêques qui invitent les autorités judiciaires à relâcher Gabriel Agbéyomé Kodjo.