Suite aux attaques terroristes de Koabagou dans la commune de Kérou et de Banikoara, des messages de compassion, d’interrogation, de colère, et d’interpellation ont fusé de toute part. Le parti Les Démocrates a, lui aussi exprimé toute sa compassion à l’égard des parents des victimes et les localités attaquées. Après la réaction de Thomas Boni Yayi, président d’honneur du parti Les Démocrates (LD), depuis Séoul, la capitale sud coréenne face à ces ignobles attaques, Éric Houndété, président du parti LD s’est aussi prononcé. Voici l’intégralité de sa déclaration :
«Nous avons appris avec consternation et une profonde indignation que dans la nuit du 1er au 2 mai, le village de Kaobagou dans la Commune de Kerou a été le théâtre d’une ignoble attaque perpétrée par des fanatiques d’un pseudo nouvel ordre international. Vingt-quatre ( 24) heures plus tard, dans la nuit du 2 au 3 c’était le tour de la Commune de Banikoara de subir la même atrocité. Le tableau est insoutenable et le bilan effroyable. Des innocents sauvagement exécutés et d’autres emportés à des destinations inconnues, pour assouvir une vengeance aveugle, barbare et absconse.
Nous voudrions exprimer notre compassion et notre soutien aux familles affectées par ces nouvelles tragédies et prier le Père Céleste de prendre en miséricorde les âmes des défunts.
Nous réitérons notre proximité et nos hommages à tous les citoyens vivant dans les zones en proie à ces attaques; à nos forces publiques de sécurité et de défense qui se dévouent de jour comme de nuit à éradiquer de nos limites les tentacules mephistophéliques du terrorisme qui depuis un certain temps, nous enserrent.
Nous en appelons à notre conscience individuelle et collective pour renforcer notre synergie à combattre ceux qui nous lacèrent dans nos racines humaines et qui nous pourfendent impitoyablement dans nos valeurs civilisationnelles de tolérance, de liberté et de démocratie. . A cet effet, nous devons continuer à travailler ensemble à décloisonner notre vivre ensemble, nous pardonner les uns les autres, panser et laisser cicatriser les blessures causées les uns aux autres . Un mur fissuré peut être un refuge à des indésirables.
Là-dessus et face à la gravité de plus en plus prégnante de ces attaques , nous interpellons la responsabilité du gouvernement de notre pays pour une riposte plus adéquate, en commençant instamment par prendre les mesures qui s’imposent, en vue d’un retour rapide à la situation normale, et surtout en espérant qu’il saura poser les actes courageux qui nous réconcilieraient avec nous mêmes, et qui colmateraient nos brèches . Plus unis, plus forts nous serons.»
Éric HOUNDÉTÉ
Président du parti Les Démocrates