( Il expose la bonne foi des autorités béninoises)
Le Bénin sera bel et bien présent aux jeux olympiques de Tokyo en juin 2021 avec au moins 6 athlètes. Le Comité national olympique et sportif béninois met les bouchées doubles pour offrir des opportunités de participation à tous les athlètes. Seulement un skateur, Georges Agonkouin vivant en France, est décidé à saper le moral des membres du CNOS Bénin qui ont montré leur bonne foi et blanchi le ministre Oswald Homeky traîné à tort dans un scénario qui ressemble simplement à une crise de schizophrénie.
Dans les propos liminaires du président Julien Minavoa, le Bénin peut espérer sauf changement de dernière minute compter avec au moins 6 athlètes qui ont nom Prevel Hinkatin en Aviron, Roméo N’dia en saut en longueur, Odile Ahouanwanou, Noëlle Yarigo sur 800m, Marc Dansou et Nafissatou Radji en natation, le judoka Seltus Dossou Yovo, Océane Ganiero en karaté, le lutteur Baki Tchani et Rostand Kiki. Il y a aussi la probable participation de Georges Agonkouin pour défendre les couleurs du Bénin dans le skate roller, une discipline reconnue pour la première fois par le Comité international olympique CIO pour le compte des jeux olympiques de 2020 qui auront lieu en juin au Japon.
C’est justement ce dernier athlète, Georges Agonkouin, qui donne de l’insomnie aux autorités du CNOS Bénin et jette du discrédit sur le ministre des sports ainsi que le président de la fédération de sport Roller du Bénin.
A décortiquer soigneusement les amalgames du skate roller Agonkouin, le président Minavoa a clamé haut et fort que le ministre des sports Oswald Homeky n’est mêlé ni de près ni de loin à ce dossier pour lequel l’athlète a fait feu de tout bois pour tenter de salir les autorités en charge des sports au Bénin.
Selon Georges Agonkouin, les autorités du CNOS Bénin ainsi que le ministre des sports auraient refusé de lui remettre une subvention pour sa préparation pour les jeux de Tokyo. Et cette information qui n’est qu’une affabulation, est distillée sur les réseaux sociaux et même relayée clarifie le président du CNOSB.
Nous sommes en face d’un athlète qui veut noircir des autorités de bonne foi qui continuent de se plier en quatre pour donner une suite favorable à leur participation sauf avis contraire des membres du CIO.
Pire, Georges Agonkouin a saisi le CIO ainsi que le ministère des affaires étrangères et plusieurs chancelleries sur un dossier qui mérite éclairage.
En effet, selon de nombreuses correspondances exhibées à la presse par les acteurs du CNOS Bénin, Georges Agonkouin a été saisi de produire trois importants documents (le plan de préparation, le coût des activités de préparation et son numéro de compte bancaire) indispensables pour lui faire parvenir des ressources pour sa préparation. De l’eau jetée sur le dos du canard. Jusqu’aujourd’hui, Georges Agonkouin n’a produit aucun document mais passe son temps à salir les autorités et à réclamer au même moment leur diligence à participer aux jeux olympiques de l’Empire du soleil levant. A part les ressources de la solidarité olympique chiffrées à plusieurs milliers de dollars US par athlète , le CNOS Bénin a bénéficié en 2019 , d’une subvention de 100 millions de CFA pour booster ses activités , les autorités olympiques ont réservé des lignes de crédit pour accompagner les athlètes dans leurs activités de préparation, les fédérations concernées sommées à produire des documents pour en bénéficier, les fédérations de sport lutte et de Taekwondo ont vite consommé les dits crédits et Georges Agonkouin toujours décidé à ne pas respecter les prescriptions liées à l’orthodoxie financière empêchant ainsi la fédération des sports roller de jouir des mêmes crédits.
Conclusion, nous sommes en face d’une personne mal coachée qui ne voit que des autorités de mauvaise foi, prêtes à ne pas donner suite favorable à sa préparation. Une histoire à dormir debout, mais les autorités du CNOS Bénin sont déterminées à faire participer Georges Agonkouin et l’ont même inscrit dans une dernière activité de préparation du CIO, une inscription de 400 dollars payés par le CNOS Bénin avec les soins du président de la fédération de Roller Monsieur Tchibozo dont il faut saluer en passant la détermination et la tempérance. Voilà clarifier ce que l’on pourrait appeler le cauchemar Georges Agonkouin. Pour terminer les autorités béninoises en charge des sports sont toujours disponibles à accompagner Georges Agonkouin malgré cet égarement d’un athlète âgé de 38 ans.
Adrien HOUNVENOU