Le concours de recrutement des 1000 fonctionnaires de police organisé par la Direction des examens et concours (Dec) n’a pas encore tous ses secrets. Jusque-là, pas de résultat. Plus les jours passent, plus le doute persiste dans les têtes des pauvres candidats.
Qu’est-ce-qui bloque exactement la proclamation des résultats du concours de recrutement des 1000 fonctionnaires de police organisé par la Direction des examens et concours, un concours à controverses et à grands risques de fraude ? *
A l’Etat actuel, des rumeurs font croire que le Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et des Culte Placide Azandé et le Directeur Général de la Police Nationale, Louis Philippes Houndègnon risquent de céder à la pression des organisateurs du concours qui réclameraient 300 places au profit des parents des ministres, des députés, des Directeurs de Généraux de sociétés et des présidents de Institutions de la République. Selon les informations, la pression est toujours maintenue sur le Dgpn et le processus de correction de ce concours est actuellement bloqué à cause d’énormes risques de fraudes.
On apprend que dans le processus de correction, les copies des candidats se corrigent sans l’anonymat, une condition obligatoire pour concours exempte de toute fraude. Mais Louis Philipe Houndègnon s’y oppose. On se demande jusqu’à quand va-t-il résister à la pression si on admet qu’il occupe un poste technico-politique. Les enfants des pauvres comptent vivement sur lui car leur chance de s’incérer dans le circuit de l’emploi reste fine si sur 1000 places prévues, on prédestine déjà 300 places voir même plus aux enfants de la haute bourgeoisie. Les organisations de la société civile de lutte contre la corruption à l’instar de l’Ong Alcrer sont invitées à monter au créneau pour dénoncer de vive voix cette mauvaise pratique qui consiste à ne pas recruter les gens sur la base de leur mérite. La sortie médiatique du Secrétaire général du Synapolice, Waïdi Akodjènou est aussi attendue.
