Mardi 27 décembre, les autorités congolaises ont présenté à la télévision quatre espions présumés, dont deux Rwandais, qui opéraient à Kinshasa.
Après avoir dévoilé son plan stratégique de défense lors du briefing du mardi 27 décembre, le gouvernement congolais a révélé à la télévision l’arrestation de quatre espions présumés, postés à Kinshasa. Deux d’entre eux sont rwandais.
Ces derniers, dont un militaire, agissaient sous la couverture d’une ONG de développement. Ils sont tombés dans le filet des services de sécurité congolais avec deux autres complices, dont un colonel de l’armée congolaise.
Plusieurs milieux infiltrés
Selon les autorités, ces espions avaient non seulement infiltré quelques officiers de l’armée mais aussi des personnalités politiques, des opérateurs économiques et des membres de la société civile. Kinshasa affirme que le téléphone crypté du militaire rwandais a pu être exploité par les enquêteurs. L’objet a révélé, selon les autorités, que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale Kinshasa, en complicité avec certains généraux de l’armée congolaise.
Pour le gouvernement, ces espions avaient acquis un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa et de la base militaire de Kibomango, ce qui, selon lui, aurait permis la préparation d’un attentat.