Les acteurs électoraux s’adaptent au code électoral

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4.992399 électeurs seront appelés aux urnes (déduction faite des électeurs inscrits à l’étranger) le 28 avril 2019 dans 7.909 centres de vote créés pour 14.079 postes de vote, selon la Cena. Les préparatifs pour ces élections législatives vont bon train. Les membres de la Cour, de la Céna, de la Cour suprême et de l’Agence nationale de traitement, suivent depuis ce jeudi 24 janvier 2019, un séminaire d’appropriation du code électoral. Initié par la Cour constitutionnelle, il permettra aux participants de saisir le sens des dispositions du code électoral en lien avec la charte des partis politiques.

Les membres de la Cour constitutionnelle, de la Commission électorale nationale autonome (Céna), de la Cour suprême et de l’Agence nationale de traitement, suivent depuis ce jeudi 24 janvier 2019, un séminaire d’appropriation du code électoral. Initié par la Cour constitutionnelle, il permettra aux participants venus de ces institutions, de saisir le sens des dispositions du code électoral en lien avec la charte des partis politiques.

Pour le Professeur Joseph Djogbénou, Président de la Cour constitutionnelle, le séminaire va durer deux jours et vise à une compréhension raisonnable des dispositions contenues dans le code électoral avec la réserve que chaque institution aura décidé ce que de droit le moment venus. Au cours de cette première journée, les participants ont suivi plusieurs communications notamment celle présentée par le président de la Cour constitutionnelle sur le code électoral. A cette occasion, le Professeur Joseph Djogbénou est revenu sur l’interaction qui existe entre la qualité des élections et celle du code électoral. A l’en croire, de la qualité de la compréhension des fondements de l’organisation des élections, dépend la qualité de ces élections. « C’est pour cela que je voudrais au nom de la Cour constitutionnelle, appeler votre attention sur l’essentiel. L’essentiel, c’est le service de la nation, c’est le devoir que chacun de nous, a de rassurer notre opinion, les électeurs, les acteurs. L’essentiel, c’est la paix qui nous a été transmis. C’est la paix que nous allons transmettre», a-t-il ajouté.
Pour le Président de la Cour constitutionnelle, le Bénin a célébré en fin 2013 son premier code électoral. Pour quelles raisons ? Selon lui : « le cadre juridique des élections était caractérisé par une multitude de lois votées entièrement ou amendées ;
La mise en œuvre de ces lois était soumise à des dérogations politiquement orientées par des majorités de circonstance ;
Conséquences, pour les cinq élections présidentielles et les sept élections législatives que le Bénin avait connues entre 1990 et 2013, on a dénombré une vingtaine de lois dérogatoires aux lois adoptées. Il ajoute que la plupart de ces lois étaient adoptées à la veille de chaque élection et ne restaient en vigueur que pour l’élection pour laquelle elles avaient été adoptées.

C’est ce qui a amené le vote de la loi N°2018-31 du 09 Octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin qui vise à apporter la réponse de la stabilité, de la professionnalisation et de la responsabilité des acteurs ».
La deuxième communication, présentée par Madame Geneviève Boco NADJO, vice-présidente de la CENA avait pour thème : « l’organisation du scrutin par la CENA. On en sait un peu plus sur les chiffres concernant le scrutin du 28 avril prochain. Selon Madame Boco NADJO, 7909 centres de vote ont été créés pour 14079 postes de vote. 4.992399 électeurs seront appelés aux urnes déduction faite des électeurs inscrits à l’étranger.

C’est le vice-président de la Cour Constitutionnelle, le Magistrat Razaki Amouda ISSIFOU qui a bouclé la journée avec le thème :  » le contentieux des actes préparatoires: listes électorales, candidatures et campagne ». Nous y reviendrons.