Revue du PTA gestion 2022 à fin juin : Les acteurs du secteur énergie satisfaits des performances réalisées

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(C’est globalement satisfaisant à ce qu’on avait en 2021 ; mais, j’attends plus aux mois à venir », dixit Dona Jean –Claude Houssou)

Dans la matinée de ce jeudi  07 juillet 2022, le ministre  de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou a procédé au lancement de la revue du PTA gestion 2022 à fin 30 juin au Bénin Royal Hôtel. Cette activité a rassemblé les acteurs du secteur énergétique et  des représentants de la présidence de la République. Au menu, l’examen et la validation du bilan du PTA au 30 juin 2022, le point d’exécution du plan de passation des marchés publics du Ministère de l’économie ainsi qu’au réaménagement du PTA gestion 2022 et enfin des expertises ayant trait au troisième trimestre.

En  2022, le secteur de l’énergie dispose d’un budget d’environ 82 milliards de fcfa, soit un accroissement d’environ 38 % par rapport à l’année 2021 et est structuré en d’autres programmes. Selon le secrétaire général du ministère, Jean Claude Gbodogbé les investissements réalisés et en cours de réalisation dans le cadre de ce budget témoigne de l’efficacité du ministre en charge de l’énergie.

« C’est globalement satisfaisant à ce qu’on avait en 2021. Je suis satisfait  mais, j’attends plus aux mois à venir ;  l’année budgétaire n’est pas l’année civile », fait savoir le ministre l’énergie. À en croire Dona Jean-Claude Houssou, la présente revue se tient dans un contexte caractérisé par des tensions budgétaires qui la plupart est imputable au respect des engagements du ministère.

A cet atelier, les participants ont procédé à des analyses pertinentes sur l’efficience et l’efficacité de la mise en œuvre du PTA du ministère de l’énergie au 30 juin 2022. La première présentation a été faite par le directeur de la planification de l’administration et des finances (DPAF) Hermann Zime. A sa suite, la deuxième présentation réalisée par TodemanFlinso Assan, directeur général des ressources énergétiques. Ces différentes présentations ont  élucidé les travaux réalisés, les moyens mis en œuvre les difficultés rencontrées ainsi que les perspectives.

Pour le compte des activités du secteur, 27 projets ont été calqués. Parmi tant d’autres, il est à noter, l’amélioration de l’accès de tous à l’énergie, la mobilisation du financement  adapté à la réalisation des infrastructures énergétiques.

Selon le secrétaire général du ministère Jean Claude Gbodogbé, au titre des principaux résultats attendus pour cette année 2022, il y a  « la construction d’une nouvelle source d’action 60 / 20 kW , 20 Mgw à Hagoumè , la construction d’une ligne aérienne à 60 KV et 30 km entre Lokossa et Agonmin  , l’extension du poste CEB de Lokossa, la construction du dispatching du réseau de transport d’électricité, la fourniture et l’installation d’équipements solaires pour l’accès à l’énergie des services sensibles du CHUD de Porto-Novo. Il  démarrage des travaux de normalisation d’extension et d’extension des réseaux de distribution de la SBEE dans les quartiers périphériques des villes de Cotonou , Porto-Novo Parakou, Natitingou ainsi que l’acquisition de matériels de réalisation de branchement en milieu rural dans 176 localités. Autres résultats attendus, la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social pour la construction de gazoduc dans le cadre de la construction de la centrale thermique de Glo-Djigbé.

Il est à noter que  « le budget du ministère de l’énergie a été engagé à hauteur de 43 % ordonnancé dans l’ordre de 15%» a informé le directeur de planification de l’administration et des finances (DPAF) Hermann Zime. Ces engagements, dit-il, ont engendré une exécution physique des activités programmées dans un ordre de 20% contre une prévision de 48 % .Des pourcentages à faible taux physique qui s’expliquent par plusieurs facteurs dont  le non démarrage de certains projets. Abondant dans le même sens,  Jean Claude Gbodogbé souligne que «l’année budgétaire 2022 bien que particulier a été marquée  sur ce semestre par un retard dans le démarrage de l’exécution budgétaire survenance de plusieurs nouvelles préoccupations et le non démarrage de certains projets». Le ministre de l’énergie souhaite que  les recommandations qui sortiront de cette revue soient les plus pragmatiques et efficaces pour toutes les parties prenantes. «Lors des différents travaux une analyse rétrospective sans concession doit être de mise, indique-t-il. D’ici septembre 2022 ; le DPAF estime un pourcentage de 80 % au plan d’exécution physique.

Mireine YAHOUNGO