Le discours du chef de l’État sur l’état de la nation suscite toujours des débats passionnés dans l’opinion publique. Lors d’un débat télévisé sur la chaîne publique, le lundi 23 décembre 2024, le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, M. Avognon, chef de parti politique et statisticien, ainsi qu’un autre intervenant se sont affrontés sur plusieurs points de vue divergents.
Au cours de son intervention, Avognon a critiqué la gouvernance du Président Talon, soulignant l’augmentation de la dette nationale et ses conséquences potentielles pour les générations futures. Il a également mentionné la priorité donnée aux infrastructures au détriment des produits vivriers, le faible pouvoir d’achat et l’envoi de jeunes au front dans le nord du pays. Ces propos ont provoqué une réaction immédiate du patriarche Karim da Silva qui a recadré le statisticien.
Ayant vu les présidents se succéder à la tête du Bénin, le Président des Sages de la ville de Porto-Novo a défendu le Président Talon avec ferveur, affirmant que depuis l’indépendance, aucun président n’a eu une vision aussi claire et ambitieuse pour le développement du Bénin. Il a souligné les réalisations du Président Talon dans divers secteurs, notamment les infrastructures, l’agriculture, le tourisme, la santé, l’éducation et l’industrie. Le nonagénaire a rappelé que le développement du Bénin n’a jamais été pensé aussi bien qu’aujourd’hui, sous la gouvernance de Talon. Il a également mis en avant l’importance de la GDIZ (Zone économique de Glo-Djigbé) comme exemple de la vision et du leadership du Président Talon pour sortir le Bénin du sous-développement. Il a par ailleurs critiqué les gouvernements précédents pour leur mauvaise gestion et leur manque de vision, affirmant que le pays était autrefois plongé dans le désordre, les détournements de fonds publics et les infrastructures de mauvaise qualité.
Pour le patriarche, les critiques de M. Avognon étaient infondées et les réalisations du Président Talon parlent d’elles-mêmes. Selon lui, le Président Talon a posé des fondations solides pour le développement du Bénin, et il est clair que l’argent facile doit disparaître au profit d’une richesse créée par le travail et le mérite. Il a également souligné que le Président Talon a su mettre en place des infrastructures de qualité, des routes sûres et des projets de développement ambitieux qui ont transformé le pays en un vaste chantier du nord au sud, sans régionalisme. Pour finir, le nonagénaire a fait savoir que le Président Talon a créé un cadre de développement solide et durable, et il est essentiel de reconnaître et de soutenir cette vision pour un avenir prospère du Bénin.
Fréjus MASSIHOUNTON
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(« Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, je dis bien aucun Président de la République n’a eu la vision du Président Talon, ni réalisé une partie de ce qu’il a fait », dixit Karim da SILVA)
J’ai suivi sur l’ORTB ce lundi 23 Décembre 2024, le débat dont le sujet est le discours du Président de la République sur l’état de la nation.
Lundi 23 décembre 2024 dans la soirée, un débat après le journal du soir dont thème est le discours du Président de la République sur l’état de la nation réunissait autour du journaliste SOUNOUVOU, M. Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, Secrétaire général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement, M. AVOGNON, chef de parti politique et un autre.
J’ai pu constater des points de vue irréconciliables mais, tout naturellement et, pour cause.
- AVOGNON avec sa double casquette de chef de parti politique et de statisticien était venu démontrer, avec ses chiffres à l’appui, que la gouvernance du Chef de l’Etat n’avait pas à s’enorgueillir d’un tel discours et, nous conduisait plutôt, vers les conséquences d’une dette qui de son avis avait crû au point de représenter un danger pour les enfants de ce pays, dans l’avenir et, à court terme, pour le prochain régime qui succèderait à celui du Président TALON, parce que la dette l’empêchera de réussir.
Au nombre de ses griefs, la réalisation d’infrastructures qui occupe la grande part du budget national, l’agriculture de rente au détriment des produits vivriers, le pouvoir d’achat faible, les jeunes envoyés au front, dans le nord du pays, etc, etc…
Tout béninois peut lui dire, à ce cher M. AVOGNON, que celui qui n’a rien à dire se tait dignement.
Mais, ce n’est pas la façon qui me plaît d’user pour contester ses inconséquentes affirmations.
Quel âge a-t-il M. AVOGNON ? Vit-il au Bénin ? Depuis quand la statistique est-elle la science économique ?
Il n’y a pas lieu à s’égarer, il suffit juste d’un recadrage pour constater notre réalité et la justesse des choix du Président de la République.
Dixit M. AVOGNON, le cheval dessiné sur un papier ne court pas. C’est aussi vrai qu’une voiture avec des défauts de fabrication et des pièces manquantes n’avance pas.
De quoi s’agit-il ?
Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, je dis bien aucun Président de la République n’a eu la vision du Président TALON. Et, aucun d’eux n’a réalisé une partie de ce qu’il a fait.
Tout régime a ses insuffisances mais, à ce point, cela m’interpelle et je me dois bien d’intervenir.
Le développement du Bénin n’a jamais été pensé, a fortiori aussi bien. C’est la raison pour laquelle le Président TALON ne saurait retirer une once des dernières phrases de son discours et j’attends bien de découvrir comment se comporterait la contradiction à ce sujet.
D’où venons-nous ? A quel moment ce pays a-t-il été bien géré ou même mieux qu’aujourd’hui, sous la gouvernance TALON ?
Trop de désordres, de pilotage à vue, d’inconséquences, de détournements de fonds publics… Le bateau Bénin a tellement tangué que, l’œuvre du régime de la rupture qui porte si bien son nom, est un miracle inespéré et inattendu !
Rien n’a été construit, comme il se doit. Erections sporadiques de bâtiments par-ci, infrastructures de mauvaise qualité par-là, politiques aventurières d’éducation, agriculture en plan et désorientée, agro-alimentaire introuvable, et industrie inexistante, sociétés d’Etat mal gérées et, en ruines, projets de développement travestis, premières-dernières pierres, routes en piteux état, produits avariés et frelatés en libre circulation, etc…
Même notre moralité était en cause : Absentéisme au travail, prébendes, surfacturations, délit d’initiés, passe-droit, cybercriminalité, stupéfiants en vogue, insécurité galopante… Un pays sans station d’essence…
Et puis, TALON est arrivé… avec une boussole. Pour la première fois.
Je me souviens encore, après la publication du PAG, des divers commentaires et critiques. Certains avaient même dit qu’il ne s’agit que d’un simple catalogue.
Et puis, il y a eu un an pendant lequel ci et là d’aucuns disaient : ‘’on ne voit rien’’. Et bien, seulement trois ans plus tard, TALON avait réalisé tant de choses que les langues commencèrent par se délier.
Cet homme, qu’on ne pourra jamais ranger dans aucune catégorie de nos chefs d’Etat sinon seulement dans la sienne où il est unique, a démontré qu’il avait un chemin qu’il suit, le chemin qu’il nous a trouvé.
Seuls, ceux qui n’ont jamais rien fait ou rien n’entrepris de sérieux peuvent se permettre de critiquer son action avec tant de légèreté et de mauvaise foi…
Il a posé un cadre pour agir et, s’est attaqué à tous les pans de notre économie. Le pays est devenu un vaste chantier du nord au sud, sans régionalisme. Il a travaillé et construit partout, dans tout le pays.
Il n’a reculé devant aucune menace, face à ceux qui ont tout fait pour déstabiliser son action.
Qui peut, aujourd’hui, se permettre de détourner un kopeck sans penser à la CRIET ? Nos routes sont sûres et leur qualité est incontestable. Elles ont au moins 20 cm d’épaisseur, contrairement au 2 cm d’autrefois.
Tout démarre, les matières premières, l’agriculture, le tourisme, la santé, les hôpitaux, l’éducation, l’école, les lycées, les cantines scolaires, le commerce, les marchés, la fibre optique, le numérique, le sport, les stades, les routes, l’industrie, la GDIZ, et j’en passe. Tout cela avec la qualité indiscutable que tout le monde nous envie.
Je le dis, parce qu’il faut aller à la GDIZ, pour savoir que le Président TALON y a accompli quelque chose qui dépasse toutes les espérances de l’avis de tous les visiteurs qui m’ont précédé sur le site au point où, à ma suite et de même, les prochains visiteurs de ce site ne sauraient le nier, car, il faut le voir pour croire qu’il existe une telle réalisation de choix au Bénin. La GDIZ aussi est désormais un site touristique
Car la GDIZ est une zone industrielle intégrée qui s’étend sur une superficie de 1640 hectares. Il y est installé tout un processus industriel, jamais vu, dans notre pays, qui va de l’approvisionnement des matières, à leur exportation en produits finis, en passant par leur transformation et qui s’y déroule sans tambour ni, trompette mais, avec une foi infaillible et, une volonté féroce de sortir du sous-développement.
Quelques entreprises utiles de cette envergure, en plus, qui emploient autant d’employés, règlent autant de charges et payent leurs impôts, alors le pays est parti. Mais je crois que ce n’est qu’un début.
Il a donc fallu d’abord assainir l’économie béninoise, en l’asseyant sur des fondations solides et, en la faisant évoluer de façon adéquate. Dans ces conditions, il est clair que l’argent facile doit disparaître. D’ailleurs, il ne circule plus puisque désormais il faut travailler pour créer de la richesse et mériter sa place dans la société.
Où étaient alors M. AVOGNON et, ses statistiques de savant, pendant que la démocratie qui, aujourd’hui, lui permet de s’exprimer à la télévision, doit sa survie à Patrice TALON qui a mis de l’ordre dans ce pays, vainquant des anarchistes égarés par les aînés revanchards en 2019 et en 2021 ?
Que pense-t-il des aînés qui ont manipulé ces jeunes poussés à la rébellion ?
Si le chaos n’avait pas été évité lors des soulèvements suscités, aurait-il pu se retrouver sur ce plateau ? Le pourrait-il, puisqu’il s’exprime, si légèrement, on ne sait dans quel but, allant jusqu’à vouloir nous distraire sur des cas de jeunes policiers, hypothétiquement envoyés au nord, pendant qu’il connaît bien la gravité de la situation du terrorisme dans cette partie du territoire national ?
Pour finir je voudrais dire quelques vérités sur l’endettement en apprenant à M. AVOGNON que celui qui s’endette pour se nourrir ou vivre de sa prodigalité n’est, ni sérieux, ni conséquent.
On n’améliore pas le pouvoir d’achat par l’endettement, ni la dépense, mais par la capacité donnée par l’Etat au citoyen de trouver un travail décent et de vivre du revenu convenable de son labeur, par une politique appropriée. C’est, ce que fait le Président TALON.
A ce sujet, je veux dire, que les fruits porteront bien les promesses des fleurs, parce que le Président a déjà posé le cadre du développement.
Ensuite, le Président TALON est allé chercher les moyens de sa politique de développement en toute légalité et, habileté, là où ils se trouvent ! Il s’en sert donc judicieusement, tel qu’on le constate. Il suffit, pour cela, de voir ce qu’il en a fait.
Tous les prêts seront remboursés et, absolument, par les nombreuses, utiles et opportunes réalisations qu’il en a faites. Rien ne pèsera sur un quelconque gouvernement à venir ni, sur notre jeunesse parce que le Président TALON a créé par patriotisme indiscutable et amour de son pays, ce qui doit permettre de les rembourser, s’ils sont bien utilisés, par ses successeurs.
Au demeurant, si des agences comme standard and Poor’s, les institutions internationales dont celles de Bretton Woods, apprécient, positivement, sa politique, à travers la notation de notre pays et les doux commentaires à son endroit. C’est bien qu’il réussit sinon qu’il est sur le bon chemin.
Et, qui voudrait se faire plus royaliste que le roi ? Qui le pourrait dans ces conditions ?
D’autre part, le ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des Finances, qui conduit cette politique sous l’impulsion du Président TALON, est un homme compétent qui vient même d’être récompensé, meilleur ministre de l’Economie de toute l’Afrique.
Pendant que le continent nous l’envie, il se trouve des béninois pour dire que son œuvre n’est pas à propos. Mais, là-dessus, il n’y a pas de malentendu : on savait déjà, depuis l’avènement de notre espèce et des sociétés humaines, que nul n’est prophète dans son pays.
Que des esprits chagrins se consolent donc, en tenant un langage amphigourique, auquel eux-mêmes ne comprennent rien, au point de se confondre dans des déballages déplorables, est une réalité qui ne peut occulter ce que l’œil a vu.
Bien faire et laisser braire, disait RABELAIS, laissons donc courir ces cris d’orfraie qui ne peuvent effrayer aucun citoyen digne de ce pays. La caravane passe !
L’indécence peut aussi être ridicule, et pitoyable. Nin Mahou nin so mi abé agodjédjé so ké mi.
Karim da SILVA
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