Le Secrétaire général du cadre de concertation des confessions religieuses se prononce sur la situation politique au Niger suite au coup d’état du 26 juillet dernier dans ce pays. Dans une interview accordée à un média en ligne, le pasteur Michel Alokpo estime que l’envoi de militaires béninois au Niger pourrait avoir des conséquences sur les élections générales de 2026. Et pour cause.
Le coup d’État militaire au Niger constitue un frein au processus démocratique et au développement du Niger. Il renforce également l’insécurité dans la sous région.
Se prononçant sur l’envoi de la force en attente de la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel, le pasteur Michel Alokpo estime que la participation du Bénin à cette mission militaire ne sera pas sans conséquence sur les élections générales de 2026 au Bénin.
Si les Béninois condamnent l’intervention militaire de la CEDEAO au Niger, analyse le Secrétaire général du cadre de concertation des confessions religieuses, et le gouvernement béninois décide d’ aller à l’encontre de la volonté du peuple, cela pourrait avoir des répercussions sur les prochaines élections en 2026, estime-t-il.
Selon Michel Alokpo, les populations du nord Bénin principalement et les divers acteurs de la société béninoise, notamment les commerçants, les transporteurs et les agriculteurs, ne feraient pas de concessions au pouvoir actuel, conscients des difficultés financières auxquelles elles auraient fait face du fait de la sanction de la CEDEAO soutenue par le régime de la rupture.
Bien que déplorant les coups d’État, le pasteur Michel Alokpo voit aussi en cela comme un avertissement fort adressé aux Chefs d’État véritables fossoyeurs de l’économie nationale, qui prennent en otage tout un peuple.
S.E.
