Monsieur Léandre Loko, président de la commission de règlement du dossier de la Commission de vérification des concours dits frauduleux a démissionné. De son propre gré ou par le président de la république. Les versions diffèrent selon les intrevenants.
Inspecteur Général des Services et Emplois Publics à la retraite, Léandre Loko est remplacé par Michel Magnidet en conseil des ministres du 1er juin dernier, apprend-on. Selon les mêmes sources, la modification de l’article 3 du décret 2016- 284 du 03 mai 2016 consacre le remplacement du démissionnaire par Michel Magnidet à la tête de la commission de vérification de la régularité des concours dits frauduleux des agents permanents d’Etat pour la suite des travaux.
Plusieurs raisons seraient à l’origine de la démission de Léandre Loko. Selon certaines sources, le président démissionnaire aurait reçu des pressions de la part des acteurs politiques. Mais pour d’autres sources, proches de la présidence de la république, Léandre Loko serait contraint à la démission par le chef de l’Etat Patrice Talon parce que l’un de ses enfant figurerait sur la liste des agents frauduleusement admis aux concours, ce qui le mettait dans une posture de « juge et parti ». Leandre Loko aurait ainsi rendu le tablier sur instruction du chef de l’État, qui tenait à le remplacer sans égratignure morale, selon plusieurs internautes sur les réseaux sociaux. Léandre Loko a donc donné sa démission de la tête de la commission de vérification de la régularité des concours dits frauduleux des agents permanents de l’Etat organisés par le régime défunt au titre de l’année 2015.
D’autres informations font croire qu’une vingtaine de candidats sont admis sans avoir composé.
Ces informations sont à prendre avec des pincettes d’autant plus que le gouvernement entretient un silence de sourd sur le sujet, notamment cette démission qui soulève bien d’appréhensions et de suspicions dans l’opinion publique.
Cette situation amplifie l’inquiétude des agents recrutés suspendus par le gouvernement du Nouveau départ lors de son premier conseil des ministres.