Wilfried Léandre Houngbedji , Porte-parole du Gouvernement du Bénin sur la voix de Lokossa ce samedi 17 décembre 2022, a annoncé la bonne nouvelle. Le mois au cours duquel les AME passeront le premier test pour devenir Agent de l’État est connu.
Le porte-parole du gouvernement a d’abord fait savoir le bien-fondé de cette réforme. La réforme des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME), dit-il, visait à mettre un enseignant dans chaque classe afin que tous les enfants du Bénin où qu’ils soient, aient un enseignant pour les encadrer durant l’année scolaire. Le besoin avait été estimé à 30 000 agents. En raison du respect des critères de convergence de l’UEMOA et de la CEDEAO, il n’etait pas possible à l’époque de recruter autant d’agents d’un seul coup. D’où cette réforme des Aspirants au Métier d’Enseignant.
Cette réforme a permis de sédentariser les anciens vacataires et de leur garantir un salaire non fluctuant sur 9 mois. Ce qui était déjà une avancée par rapport à leur situation précédente où les congés et jours fériés n’étaient pas payés.
La nouvelle mesure est de leur assurer un salaire sur 10 mois pleins et de répartir le onzième salaire sur les mois de Juillet et Août afin qu’il n’y ait pas de mois où ils ne reçoivent au moins quelque chose. Au delà, l’État leur offre la possibilité de devenir Agent Contractuel de Droit Public de l’État (ACDPE) après 3 années probatoire comme AME et ceci s’ils atteignent le seuil de réussite après une simple évaluation. Le premier test se fera courant août 2023, annonce le porte-parole du gouvernement.
L’avantage de cette formule est que le nombre d’agents à recruter n’est pas défini à l’avance comme pour un concours. Tous ceux qui réussiront à l’évaluation deviendront ACDPE. Les autres vont demeurer AME. C’est dire que si les 30.000 AME qui auraient bouclé 3 ans d’expériences réussissaient à cette évaluation, ils deviendront tous ACDPE. Le cas échéant, ils passent à nouveau le test l’année suivante avec la promotion d’après.
Les mesures prises en faveur des AME représentent un effort supplémentaire du gouvernement, selon monsieur Houngbédji.
S.E.