Sous la houlette du ministre de l’Energie Dona Jean-Claude Houssou, les travaux de la deuxième séance de travail du programme « La trilogie gagnante : Ecoles-Entreprises-Ministère » se sont déroulés, ce jeudi 22 octobre, à la salle de conférences dudit ministère. Entre autres, étaient présents, à cette occasion, quelques autorités de quelques ministères sectoriels.
La victoire sur le syndrome du chômage passe par des efforts inconditionnels dans le secteur énergétique. Le ministre Dona Jean-Claude Houssou en est bel et bien conscient. « Cette volonté de faire de la trilogie : Ecoles-Entreprises-Ministère sous tutelle est une volonté inébranlable Car, je suis persuadé que c’est à travers ça que nous pourrons garantir les compétences d’aujourd’hui et de demain ». Cette ténacité dont sont conviés les acteurs du monde énergétique se justifie, a-t-il renchéri, par son caractère dynamique et changeant. qui en fait « un secteur en effervescence». Vu les bonnes performances réalisées depuis avril 2016 par la Rupture dans l’univers énergétique, il ne serait pas bienséant de se contenter des réalisés obtenus. Mieux ; il trouve nécessaire d’aller plus loin en faisant étendre cette initiative à tous les domaines avec les acteurs principaux. Cet élargissement de la sphère de travail a été matérialisé par l’adhésion du ministère des Enseignement supérieur, technique et de la formation professionnelle aux idéaux du ministère de l’Energie.
Le mariage formation-emploi
Du point de vue de Denga Sahgui, directeur adjoint de cabinet du ministre Yves Chabi Kouaro, il est fondamental que les études supérieures soient en adéquation avec les réalités afférentes à l’emploi. Alors, c’est une nécessité, d’après lui, d’arrimer les curricula de formation aux besoins de l’emploi Mais, l’un des objectifs majeurs du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle est d’insérer au moins 70% des jeunes dans le monde professionnel en faisant de l’Enseignement technique une priorité. Cela va de soi que la formation des jeunes à l’emploi; dans le secteur énergétique, est un besoin impérieux. C’est à bon droit qu’il exhorte les pouvoirs publics à « former les jeunes à l’emploi, car le secteur de l’énergie, plus qu’un luxe, est une nécessité ». Mais, l’état des lieux n’est pas du tout reluisant. D’après le constat du coordonnateur national du programme spécial d’insertion dans l’emploi, Charlemagne Lokossou; les acteurs de la formation professionnelle sont confrontés à quelques difficultés comme la désuétude du plateau technique des écoles à laquelle s’ajoute un grand déficit en main-d’œuvre.
Se tourner vers l’avenir
D’après la feuille de route présentée, la présidente du comité technique et juridique Mahoussi Amoussou, les travaux de son équipe ont gravité autour de quatre grands axes que sont la formation initiale, la formation continue, la formation professionnelle, la recherche et le développement. Il en ressort qu’il faut présenter des offres d’emploi aux stagiaires pour rapidement faire naître la dynamique de l’emploi. Dans la même veine, il urge d’installer un centre technique des métiers de l’énergie et de réfléchir sur les sources de financements y relatives. Cette deuxième séance du programme, faudrait-il le préciser, intervient à la veille de la séance de la journée mondiale de l’énergie qui se célèbre les 23 octobre de chaque année.
Gineste TOSSOU DEGBE