Les travaux du projet NUTRIFEED ont été lancés ce 26 mars 2025 à l’hôtel du lac à Cotonou en présence de plusieurs partenaires techniques et financiers ainsi que des universitaires et des acteurs des filières avicoles venus de plusieurs horizons.
L’objectif, selon le professeur Polycarpe Kayodé, coordonnateur dudit projet, est de développer une technologie durable, efficace pour détoxifier le tourteau de coton afin de permettre son inclusion accrue dans des ratios pour animaux notamment la volaille, et ceci pour contribuer au bien-être des consommateurs. Il a expliqué aux hommes des médias que le Bénin est le premier producteur de coton en Afrique de l’ouest et qu’il était normal d’agir sur les tourteaux après l’extraction d’huile de coton. Mais, le professeur Polycarpe Kayodé précise que le tourteau contient une substance impropre à la consommation appelée Gossypol et c’est cette substance qui sera détoxifiée pour faciliter la production de provende à coût réduit.
Mais avant, c’est la professeure Nadia Fanou Fogny, responsable Work package nutrition et sécurité alimentaire du projet NUTRIFEED qui a souhaité la bienvenue aux participants avant de laisser la parole au professeur Sylvain Kpènavoun Chogou, chef du service des statistiques au rectorat de l’Université d’Abomey -calavi représentant le recteur Félicien Avlessi empêché. C’est lui qui a officiellement lancé les travaux du projet intitulé « Détoxication du tourteau de coton pour un élevage durable en Afrique de l’ouest » NUTRIFEED.
Le chef du service des statistiques a remercié les différents bailleurs notamment le Centre de recherche et de développement international CRDI, la fondation Bill et Melinda Gates, les ambassades des Pays Bas et du Canada, les ONG, les universités partenaires ainsi que Swisscontact. Selon lui NUTRIFEED contribuera à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et répondra à un besoin pressant de notre société tout en ouvrant de nouvelles perspectives économique et nutritionnelle pour les éleveurs et les consommateurs en Afrique de l’ouest. Il a exhorté les acteurs à produire du coton sain pour éviter à l’avenir de le détoxifier.
A.H.
