Mario Mètonou, Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Cotonou vient d’ouvrir, ce mardi 31 mars 2020, une enquête contre les auteurs de la diffusion de vidéos d’élèves s’adonnant à des actes à caractères sexuels sur les réseaux sociaux.
Les auteurs des vidéos à caractères pornographiques pompeusement relayées sur les réseaux sociaux, ce mardi 31 mars seront identifiés et interpellés. Mario Mètonou, Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Cotonou a ouvert une enquête aux fins d’identifier ces derniers.
De sources bien informées, les auteurs de ces vidéos pourraient faire l’objet de poursuites pour diverses chefs d’accusation. Certains pour «publications obscènes» avec pour risque deux (02) mois d’emprisonnement. D’autres pour «atteinte à la pudeur» avec 5 ans d’emprisonnement.
Dans les vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux pour la plupart, des élèves aperçus avec des stupéfiants pourraient également faire objet de poursuites judiciaires pour «détention et usage de chanvre indien» et écoper des peines emprisonnement allant à un (01) an.
Les faits
Dans la journée de ce mardi 31 mars, des vidéos filmées dans des établissements privés et publics ont été partagées sur des réseaux sociaux. A la lecture, l’on y voit des images montées d’élèves dans des uniformes se livrant à des attouchements. Des filles qui se font palper les fesses et les seins avec à la clé des simulations de fellation et de pratiques sexuelles.
S.E.
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