Les députés de la 9ème législature de l’Assemblée Nationale du Bénin ont effectué ce jeudi 24 octobre 2024 leur rentrée pour la 2ème session ordinaire de l’année . A l’occasion , le Président Louis Gbèhounou Vlavonou s’est prononcé sur l’actualité relative à la tentative présumée de coup d’Etat qui fait le lit de l’actualité depuis quelques semaines au Bénin. Dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année , le premier responsable du Parlement béninois a appelé les uns et les autres à la retenue, en attendant le verdict de la Justice.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a d’abord rendu grâce à Dieu, le Tout-Puissant, le Miséricordieux, Maître absolu de nos vies et de nos destins, pour sa sollicitude particulière à l’égard de chacun et de l’opportunité qu’il donne de pouvoir poursuivre, en toute sérénité, la consolidation du processus démocratique en cours dans notre pays, depuis l’historique conférence des forces vives de la nation de février 1990.
« Qui d’entre nous n’a pas eu quelque frayeur en apprenant, par la voix du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), qu’il y avait un complot en préparation contre la sûreté de l’Etat, donc un projet de remise en cause de l’ordre démocratique laborieusement instauré et entretenu dans notre pays depuis plus de trois (03) décennies ? », s’est interrogé le Président de l’Assemblée Nationale du Bénin. « C’eût été vrai que notre institution parlementaire n’existât plus et son président mis aux arrêts et vous autres députés mis au chômage », a-t-il poursuivi avant de remercier le Seigneur à qui il a plu de nous en épargner.
En attendant que les instances compétentes achèvent leurs investigations et situent éventuellement les responsabilités dans ce dossier complexe, sans aucune intrusion ni entrave de quelque nature de la part de la Représentation nationale, le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a invité les Béninois à la retenue.
Pour lui, « Le dossier relève en effet de la compétence exclusive du judiciaire et dans le respect de la séparation des pouvoirs, nous serions bien inspirés d’éviter toute ingérence en tant qu’institution, dans le respect de notre Constitution qui dispose en son article 17 que : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées… »
Avec El-Hadj Affissou Anonrin