Le président du Ghana, John Dramani Mahama, est au Niger ce dimanche 9 mars, dans le cadre d’une tournée diplomatique dont l’objectif est de faire le pont entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et les trois pays – Mali, Niger et Burkina Faso – de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui ont quitté l’organisation panafricaine.
Après le Mali, samedi 8 mars, et avant le Burkina Faso, le président ghanéen est arrivé, dimanche 9 mars, à Niamey, au Niger, porteur d’un message conciliant.
Un entretien est prévu entre John Dramani Mahama et le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie au Niger (CNSP), potentiellement encore au pouvoir au Niger pour les cinq prochaines années, suivant les recommandations des récentes assises nationales.
Selon les informations, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de Brigade Abdourahamane Tiani a eu, ce dimanche 09 Mars 2025, une séance de travail avec le chef de l’État du Ghana M. John Dramani Mahama au Palais de la présidence du Niger. Cette séance de travail a été par la suite élargie aux deux délégations. Elle a porté notamment sur le raffermissement de la coopération bilatérale entre les deux pays ainsi que bien d’autres sujets d’intérêt commun, informe l’agence de presse du Niger
A Niamey une rue a été baptisée au nom du premier président de la république du Ghana, indique-t-on.
Face à des juntes militaires qui s’installent dans la durée, le président ivoirien Alassane OuattaraGoîta au demandé à son homologue ghanéen, mercredi 5 mars, de faire ce pont entre la Cédéao et les trois pays de la confédération AES.
« Réconciliation »
Sur son site internet, la présidence ghanéenne ne parle pas explicitement d’espérer un retour des trois États sahéliens dans le giron de la Cédéao, mais plutôt d’une « réconciliation ».
Samedi, à Bamako avec le général Assimi Goïta, John Dramani Mahama, selon la présidence ghanéenne, a engagé des discussions sur le renforcement de la coopération sécuritaire face à la menace croissante « de l’insurrection et du terrorisme » en Afrique de l’Ouest. Il a aussi souligné l’importance du commerce de transit, mettant à la disposition du Mali les ports ghanéens sur la façade atlantique.
Sur son compte X, le président malien a parlé du président ghanéen comme de son « frère » avec qui œuvrer au renforcement des liens, de la sécurité et du développement.
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