Inventer les conditions de santé adaptées et appropriées aux adolescents et jeunes de l’Atacora. C’est ce à quoi le Préfet de l’Atacora , Lydie Déré Chabi Nah, et les maires du département.ont réfléchi mardi à Tanguiéta
La santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes demeure un sujet à réflexion au regard des problèmes auxquels sont confrontés ces derniers et des indicateurs en santé qui traduisent leur situation. Selon le Préfet de l’Atacora, « Des résultats de l’étude de faisabilité du projet réalisée dans 4 communes cibles, il ressort que l’insuffisance des moyens de subsistance pour les filles, l’insuffisance de connaissance en matière de santé sexuelle et reproductive parmi les jeunes, l’utilisation limitée des méthode de planification familiale moderne, les normes socioculturelles, le mariage précoce ainsi que la non application des textes de lois sont des facteurs contribuant à ce phénomène », rapporte l’ABP.
L’autorité départementale a exhorté les acteurs à tout mettre en œuvre pour inventer les conditions de santé adaptées et appropriées pour les populations, notamment les plus jeunes.
Les maires des communes de Tanguiéta, Zacari Boukary et de Kouandé, Didier Kouandé-Sounon ont salué les actions menées sur le terrain au regard de leurs impacts positifs. Au nom de tous les maires du département, ils ont pris l’engagement de jouer également leur partition.
L’atelier de revue annuelle du plan d’actions de la campagne de lutte contre les grossesses précoces a été initié par la direction départementale de la santé de l’Atacora, avec l’appui de Plan international Bénin, vise principalement à faire l’évaluation de la mise en œuvre annuelle des plans communaux de lutte contre les grossesses précoces dans l’Atacora.
A.C.C.