(« Talon œuvre pour le bonheur des peuples béninois et nigérien, en soutenant la démocratie dans le pays voisin », souligne-t-il)
Le Président du Conseil des Sages et Cadres de la ville de Porto-Novo, Karim Urbain da Silva a tenu un point de presse sur la situation qui prévaut au Niger, pays voisin et membre de la CEDEAO. Il s’est adressé aux Béninois en tant que citoyen béninois, ami du progrès et soutien du Chef de l’Etat. Karim Urbain da Silva a salué la décision du Chef de l’Etat Patrice Talon de suivre ses pairs au sein de l’organisation régionale, qui a décidé de mettre le Niger sous embargo pour rétablir la démocratie. Karim Urbain da Silva a appelé les Béninois à faire preuve de solidarité, de discipline et de patriotisme face à l’adversité, et à éviter les fausses nouvelles et les dissensions. Il a poursuivi son point de presse en dressant un portrait élogieux du Chef de l’Etat Patrice Talon, qu’il qualifie de «rédempteur», «sauveur» et «don du ciel». Il a énuméré les réformes et les réalisations du président Talon depuis son arrivée au pouvoir, notamment la réduction du nombre de partis politiques, la réorganisation du droit de grève, la construction d’infrastructures, la mise en place de l’assurance maladie et des cantines scolaires . Le Président du Conseil des Sages et Cadres de la ville de Porto-Novo affirme que le président Talon a assuré la relève pour le développement du pays jusqu’en 2050, sans recourir à une transmission dynastique. Il a invité les Béninois à louer le Seigneur pour avoir donné un homme de cette dimension à leur pays. Il a également mis en garde contre toute tentative de coup d’état de la part de l’armée béninoise, qu’il a décrite comme une armée loyale, intègre et respectueuse de son serment. Il exhorte les Béninois à faire preuve de courage, de lucidité et de rectitude, et à redonner au Chef de l’Etat la place qui lui revient, celle du leader visionnaire et charismatique. Karim Urbain da Silvaa souligne que le président Talon œuvre pour le bonheur des peuples béninois et nigérien, en soutenant la démocratie dans le pays voisin. Il faut préciser que le patriarche a, au cours du point de presse, évoqué les nombreuses réalisations du chef de l’Etat dans divers domaines depuis 2016 et qui font de lui un homme d’exception.
Fréjus MASSIHOUNTON
L’intégralité du point de presse du patriarche Karim da Silva
Mes chers compatriotes, béninoises et béninois,
Aujourd’hui, je m’adresse à vous en tant que citoyen béninois, ami du progrès et soutien du Chef de l’Etat, dont la décision de suivre ses pairs au sein de la CEDEAO, est un acte de loyauté qu’il faut respecter, puisque le sacrifice lourd qu’il consent est l’expression même de son attachement à la démocratie.
Nous traversons, en ce moment, une crise sans précédent. N’ayons pas peur des mots. La CEDEAO a déclaré la guerre, non au NIGER mais, aux usurpateurs du pouvoir à Niamey et, a dû mettre ce pays sous embargo.
C’est ce qui soulève tollé et réactions diverses qu’on observe, en raison de l’accord de principe de notre président avec la volonté exprimée par la CEDEAO, de rétablir la démocratie au Niger… Ce qui ne devrait pas être le cas, parce c’est en pareille circonstances qu’il faut taire nos dissensions.
En effet, l’heure est au rassemblement de tous le béninois, du nord comme du sud, de l’ouest comme de l’est.
Nous devons courageusement faire face à l’adversité et redorer l’image de notre nation, le Bénin, en même temps que celle de notre Chef de l’Etat.
La solidarité face à l’adversité, passe par notre union sacrée.
Nous devons, à tout prix, éviter de nous disperser, de gaspiller nos énergies sur les réseaux sociaux.
Nous devons également faire attention aux fausses nouvelles et les éviter, c’est un impératif catégorique, comme faire montre de discipline et de patriotisme en ne nous en tenant qu’à la parole officielle.
Notre devoir en ces moments difficiles que nous traversons, est de montrer notre solidarité et notre soutien envers nous-mêmes, envers les uns, les autres et, envers nos autorités, au lieu de nous laisser guider par des considérations inopportunes.
Le Chef de l’Etat Patrice TALON est un homme courageux, qui a toujours agi dans l’intérêt supérieur de notre nation. Toujours ! Nous devons donc lui faire confiance.
Mes chers compatriotes, ensemble, nous devons renforcer la légitimité de nos institutions à commencer par le Chef de l’Etat.
Il faut lire et voir son action depuis son arrivée au pouvoir, pour comprendre tout ce qu’il a fait et l’apprécier.
D’où revenions-nous lorsque Patrice TALON est arrivé au pouvoir ?
Nous étions sortis 26 ans plutôt, ivres d’euphorie, devant une inespérée victoire de notre peuple à la conférence nationale souveraine sur un système politique. Et, comme le sentiment perturbe toujours le jugement ou l’affecte d’une manière ou d’une autre, nous n’avons pas su voir les vices du nouveau modèle politique que nous choisissions pour remplacer l’ancien, et anticipé sur les dérives de sa mise en œuvre, je veux parler du multipartisme intégral.
Nous avons déclaré vaincre la fatalité pendant que nous ouvrions la boîte de pandore des plus de 250 partis politiques.
Eh oui, dans un petit pays d’à peine huit millions d’âmes à l’époque nous avions atteint le chiffre astronomique de 252 partis politiques, rendant le pays ingouvernable.
Tout le monde crée son parti politique, si bien que des frères créèrent chacun leur parti politique, devenu le moyen d’exiger et d’obtenir quelque chose. II fallait faire croire de cette manière qu’on représente des électeurs, de nombreux électeurs.
A l’Assemblée Nationale, siège de la représentation nationale, devenu le marché le plus important et dont la marchandise, l’achat des voix, était la plus chère de la république, il fallait payer, cash, rubis sur l’ongle, pour obtenir l’adhésion qui faisait gagner la voix d’un représentant de la nation.
Nous avions perdu notre identité et notre dignité, le pays à vau-l’eau, des journaux fantômes, voire des tracts, circulaient dans les rues.
La situation devenue inextricable, l’anarchie, rampante, s’était installée.
Là-dessus arrive un homme : Patrice TALON !
Patrice TALON, le rédempteur, l’Osagyefo, le sauveur de la nation, l’homme à la vue perçante, l’homme d’une rare et vive intelligence. Il réduisit les 250 partis en deux groupements politiques.
Il réorganisa le droit de grève des différentes corporations et mit le pays au travail dans la discipline, la rigueur et la fermeté.
Il sema la panique et la crainte dans les rangs des savants en matière de détournement de biens publics au point où on entendit plusieurs rétorquer : qui va voler l’argent de TALON ? Moi ? Je ne veux pas de problème, il faut se respecter !
L’ordre rétabli, le pays se mit au travail. Et, tout le territoire national devint un grand chantier à ciel ouvert, on casse, on trace, on élève des constructions, on construit des infrastructures, on bitume des voies, du nord au sud et de l’Est à l’Ouest, l’hôpital hors dimension de Calavi, la zone franche de GOLO-DJIGBE, partout dans le pays, il a réalisé ce qu’on doit appeler « du jamais vu » !
Des réalisations étonnantes jusqu’aux cantines scolaires et l’assurance maladie désormais obligatoire pour la population, qui a fait autant et qui peut prétendre faire autant?
Mais surtout, qui est cet homme, sinon un don du ciel. Les béninois se doivent de se dire la vérité et de reconnaître que ses réalisations pour notre pays sont heureuses et surtout salutaires.
Et puis, il ne partira pas en laissant un vide, la relève est assurée au moins jusqu’en 2050, non par une transmission dynastique, mais par des collaborateurs qui participent à ses côtés à l’œuvre salvatrice du pays. Nous sommes donc à l’abri pour un bon moment et complètement rassurés.
Louons donc le seigneur qui nous a donné un homme de cette dimension. Ce n’est ni laudateur ni exagéré de le dire, c’est tout simplement rapporter l’exacte vérité de faits indiscutables et irréfutables, et, le vieillard, qui n’a plus rien à perdre, doit à l’honnêteté et aux générations montantes de dire la vérité.
Je nous exhorte donc à davantage de lucidité. Réfléchissons bien, il ne nous revient pas d’être divisés contre nous-mêmes.
Faisons donc entendre nos voix, et montrons au monde entier, que nous sommes tous unis, que nous sommes un peuple fier et soucieux, aussi bien de notre bien-être, que celui de nos autorités.
D’autre part, et il faut le dire, tous ceux qui de bonne ou de mauvaise foi, pensent que cette crise, que nous traversons est suffisamment grave, pour nécessiter l’intervention de l’armée, font preuve de cécité politique.
L’armée béninoise n’est pas une armée inculte. Elle est héritière d’une tradition de courage et d’intégrité. C’est la première armée du continent qui s’est engagée à ne plus faire de coup d’état, depuis 33 ans déjà, et elle a scrupuleusement respecté son serment.
Ce qui n’est pas le cas des armées des autres états du continent qui envient sa loyauté et son patriotisme.
Tout ceci est à l’honneur de notre armée et nous ne pouvons que l’en féliciter.
Pourquoi notre armée nationale, témoin des grandes mutations socio- économiques en cours, irait-elle porter un coup d’arrêt à un processus, qu’un des siens a initiée, et qu’elle est censée défendre pour le bonheur du peuple au sein duquel, elle vit, comme un poisson dans l’eau.
Que gagnerait-elle à réduire à néant les acquis des laborieuses populations béninoises, et concrètement, à nous ramener en arrière ?
Les hommes en uniforme Béninois ne peuvent pas retourner leurs armes contre l’évolution du Bénin, et contre le progrès.
Mes chers compatriotes, béninoises et béninois, le moment est venu de faire preuve de courage, de rectifier nos erreurs et de redonner à notre Chef de l’Etat, la place qui a toujours été la sienne, celle du leader visionnaire et charismatique, œuvrant pour le bonheur de l’homme Béninois tout court, et des peuples béninois et nigérien confondus, car œuvrer au maintien de la démocratie au Niger ou à son rétablissement est avant tout une tâche noble pour un président africain quel qu’il soit !
Vive la nation béninoise plus que jamais unie et forte dans l’adversité !
Karim Urbain da Silva