Jeudi 26 mars, le ministre de l’enseignement supérieur, madame Eléonore Yayi Ladékan s’est rendue sur le campus pour rencontrer les associations d’étudiants au lendemain des échauffourées entre policiers et étudiants à l’Université d’Abomey-Calavi.
Le but de ce déplacement de l’autorité de tutelle est de s’informer de ce qui s’est réellement passé le mardi 24 mars à l’UAC. De sources concordantes, Eléonore Yayi Ladékan a condamné l’acte posé par la Fédération nationale des étudiants du Bénin et qui est à l’origine du mouvement visant à arrêter les cours, et les échauffourées qui ont suivi. Elle a souhaité que de tels événements ne se reproduisent plus jamais à l’Université d’Abomey-Calavi.
La ministre Eléonore Yayi Ladékan a aussi échangé avec les autorités rectorales et les parents d’étudiants. Une minute de silence a été observée en mémoire de Théophile Djaho, tué par balles par les forces de l’ordre, d’après le président de l’Union des scolaires et étudiants du Bénin, Rodolpho Dah-Kindji. Selon sa version des faits, la police a tiré à bout-portant sur l’étudiant qui est mort sur-le-champ avant même d’être transporté à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi.
A l’origine des échauffourées entre policiers et étudiants à l’UAC, un mouvement des responsables étudiants destiné à empêcher la tenue des cours dans à l’UAC à cause de la pandémie du coronavirus qui touche actuellement le Bénin.
Avant ces actes, le recteur de l’UAC a, à travers une note, interdit le regroupement de plus de 50 personnes sur le campus d’Abomey-Calavi..
Emmanuel Amour T.