Le ministère dévoile la liste des universités privées reconnues par l’Etat

Actualités

Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a retenu en fin de semaine dernière une liste d’universités privées dont les diplômes sont co-signés par l’Etat et qui remplissent un minimum de conditions.

Les universités privées dont les diplômes sont co-signés par l’Etat et qui remplissent un minimum de conditions, selon le communiqué du ministère de tutelle sont :

1-Université Africaine de Technologie et de Management (UATM-GAZA),
2-Ecole Supérieur de Génie Civile : VERECHAGUINE A.K.
3-Haute Ecole de Commerce et de Management (HECM),
4-Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO),
5-IRGIB-AFRICA Université,
6-Ecole Supérieure Panafricaine de Management Appliquée (ESPAM),
7-Institut Universitaire Panafricain (IUP),
8-Ecole Supérieure d’Administration d’Economie de Journalisme et des métiers de l’Audiovisuel (ESAE),
9-Ecole de Formation des Enseignants du Secondaire SAPIENTIA,
10-Ecole Supérieure de technologie et de Gestion.

Selon le communiqué signé du ministre Marie-Odile Attanasso qui a rendu publique la liste des universités dont les diplômes sont co-signés par l’état et qui remplissent un minimum de conditions pour l’exercice de leurs activités, seuls les établissements universitaires ci-dessus mentionnés sont autorisés à démarrer la rentrée académique 2016-2017 prévue pour le 20 Octobre.
Les autres centres universitaires dont les diplômes de Licence et de Master sont co-signés par l’Etat et qui ne remplissent pas ce minimum de conditions pour l’exercice de leurs activités sont invités à se mettre à jour sans délai avant la date de la rentrée universitaire supra. Passé ce délai, ces centres universitaires seront simplement et purement suspendus, précise le communiqué.
Dans une lettre ouverte, Marcellin Zannou, promoteur de ISMA se dit « très surpris que le ministère ou ses agents envoient par les réseaux sociaux une liste d’écoles ayant « satisfait à un minimum de conditions pour l’exercice de leurs activités ». Il cherche à savoir « le contenu de ce « minimum de conditions »?
A propos de la menace de suspension des écoles qui n’auraient pas « respecté ce minimum de conditions », M. Zannou fustige que le ministère n’a pas pris ‘’la peine d’adresser une notification officielle faisant part desdites conditions’’. Il se refuse de croire que cette forme de communication soit celle adoptée par le ministère de l’enseignement supérieur et demande aux cadres du MESRS de « faire preuve de transparence et de neutralité ».