(Une Cellule de suivi et de gestion des projets créée pour corriger les difficultés notées)
Le ministère de l’énergie enregistre des progrès dans l’exécution des projets du secteur à fin juin 2021. C’est ce qu’on retient au terme de la session du Comité Sectoriel de Suivi des projets du secteur qui a eu lieu ce vendredi 02 juillet 2021 en présence des Directeurs des structures. Les Coordonnateurs des projets y ont pris part par visioconférence. A cette rencontre présidée par le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, les cadres du ministère de l’énergie ont réaffirmé leur engagement à redoubler d’effort.
Le taux d’exécution physique des projets du secteur de l’énergie à fin juin 2021 est 24,99%. Selon le Directeur de la programmation et de la prospective, Hermann ZIMÉ, une avancée de 06 points est notée car à fin mai, le taux était de 18,69%.
Comparé au taux de 2020 à la même date, une avance de 8 points est enregistrée (16,27% de taux d’exécution physique à fin juin 2020). Quant au taux d’engagement des crédits à fin juin 2021, le ministère de l’énergie est à 55,44 % contre 35,21% à fin mai, dépassant ainsi de très loin le seuil de 2020 à la même date qui était de 23,80%. Pour le taux de consommation des crédits, c’est-à-dire le niveau de décaissement, il est de 14,87% à fin juin 2021 contre 12,84 % à fin mai et était de 12,17% à fin juin 2020. « Sur un portefeuille de 25 projets, nous avons connu une évolution ascendante depuis avril malgré la COVID-19. Mais, nous n’allons pas nous complaire dans ce résultat. Il nous faut retrousser nos manches pour accélérer l’exécution des projets du secteur », a-t-il fait savoir.
Pour le ministre de l’énergie, cette performance est réjouissante, surtout cette année marquée par les élections présidentielles et le démarrage d’un nouveau quinquennat. Cela prouve par ailleurs une continuité dans l’action et dans la dynamique. Toutefois, Dona Jean-Claude HOUSSOU a invité à maintenir le cap et à être davantage vigilant, car le niveau de consommation des crédits est relativement faible (14,87%) même s’il est supérieur à celui de 2020 à la même période (12,17%). L’autorité ministérielle a aussi noté un relâchement au niveau de la fourniture des données sur les projets. A cet effet, il adresse un message à ses collaborateurs: « Nous devons nous discipliner, être plus exigeants pour faire en sorte que les éléments d’appréciation qui sont indispensables pour le management de nos projets puissent être fournis à temps et soient traités de manière adéquate. Cela, afin que ça puisse servir l’appréciation de la performance ou permettre de mettre en place des mesures correctives pour continuer à progresser l». Ainsi, pour ce second semestre, le ministre de l’énergie au Bénin a décidé de créer une Cellule de suivi et de gestion des projets rattachée à sa personne. Composée de cadres d’expérience avérée, elle aura pour responsabilité d’aller sur le terrain, d’investiguer et de rendre compte directement au ministre de l’énergie qui pourra être, à son tour, réactif dans le cadre du traitement des écarts ou difficultés constatés. « Nous ne devons pas reproduire les mêmes choses. C’est pour cela qu’il n’y aura pas de place à l’improvisation. Cela suppose un travail au quotidien avec des réflexions qui permettent d’anticiper les choses. C’est pourquoi j’ai décidé de la création d’une cellule de gestion des projets », leur a-t-il annoncé. Cette initiative a réjoui les participants à cette session du Comité Sectoriel de Suivi des projets du secteur de l’énergie. Madame Awa Marcos, la cheffe service juridique a salué cette décision. Cette initiative va permettre de corriger les difficultés notées, a-t-elle apprécié. « On a un ministre qui veille au grain et qui essaie de s’impliquer à divers niveaux pour relever les défis du secteur », a-t-elle confié. Madame Awa Marcos a réaffirmé l’engagement des cadres du ministère à accompagner l’autorité ministérielle dans son élan pour le bonheur des populations quant à la fourniture de l’énergie électrique.
A.C.C.
