Le médiateur de la République, Joseph Houéssou Gnonlonfoun a procédé ce mardi, en présence des acteurs impliqués, au siège de ladite institution, à la remise officielle de lettres de mission, au titre de l’année 2021, à six responsables de l’institution pour que des solutions équitables soient trouvées aux préoccupations des citoyens.
A cette cérémonie, Joseph H. Gnonlonfoun est revenu sur l’importance que revêt la lettre de mission dans le fonctionnement harmonieux des administrations, tout en rappelant le contenu de quelques articles de la loi portant statut général de la fonction publique au Bénin ainsi que les dispositions de l’article 35 de la constitution.
Selon lui, la lettre de mission permet de rationaliser les notes qui sont conférées aux agents de l’Etat (agents permanents, agents contractuels et agents territoriaux). La lettre de mission puise sa source, sa force dans les lois, a-t-il précisé. « La bonne gouvernance doit entrer dans nos mœurs, dans nos habitudes, dans notre quotidien de fonctionnaires. Nous devons être des agents publics qui cessent de fonctionner, de ronronner et de tourner en rond, qui sont au service minimum, mais qui savent d’où ils sont venus, où ils sont, où ils doivent tendre et arriver », a soutenu le médiateur de la République. Remettant officiellement la lettre de mission au secrétaire général de l’institution, Joseph Houéssou Gnonlonfon a souligné par ailleurs qu’au regard de tout ce qui précède, il apparaît alors normal que « le médiateur de la République, intercesseur gracieux entre l’administration et l’administré envoie ses collaborateurs aussi en mission afin que des solutions équitables soient trouvées aux préoccupations des citoyens ». Au nom de ses collègues, le secrétaire général du médiateur de la République, Vincent Nougbessi Lézinmè, a dit avoir pris acte de la mission à eux confiée. « Nous prenons actes et nous nous engageons à accomplir la mission que vous venez de nous confier avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l’esprit et le respect du bien commun conformément aux dispositions de l’article 35 de la constitution de la République du Bénin », a-t-il laissé entendre.
Rappelons que la lettre de mission reste en réalité l’outil d’évaluation de la compétence, de la capacité à produire, à inventer et à innover des impétrants.
Avec ABP